Roland Barthes, mythe, consensus social, Danses avec les loups, Homeland, Into the West, mystification, couverture médiatique, James Dean, corpus, structuralisme, sémiotique
Roland Barthes a étudié le phénomène de l'interaction entre le pouvoir, le discours et la représentation dans le structuralisme. Sa sémiologie propose deux concepts qui peuvent expliquer les dangers de la machine symbolique : le mythe et la connotation. Avant Barthes, Saussure a remarqué l'arbitraire du signe linguistique et son caractère de consensus social, Greimas a dévoilé la richesse cachée de la syntaxe narrative qui vit dans les niveaux profonds de n'importe quel texte, et Hjelmslev, de son côté, a soutenu le besoin d'une sémiotique de la connotation pour révéler ces niveaux profonds de discours et de discours cachés dans les systèmes sémiotiques et leurs récits.
[...] Par conséquent, James Dean est toujours associé à Jim Stark de Rebel Without a Cause, et incarne la confrontation adolescente avec le conformisme adulte. Même si James Dean a été établi comme l'icône de l'adolescence après sa mort tragique, la publication en temps opportun de Rebel Without a Cause a également adapté le marketing de Warner. Le mythe multiculturel dans Danses avec les loups Le film Danses avec les loups fut salué par la critique comme un triomphe artistique et se révéla un succès commercial. [...]
[...] Homeland reprend ce signe et illustre une parole déjà mythifiée, un message qui se dresse en forme de communication. Le nouveau bras armé des États-Unis a quelque chose de divin dans sa forme et son mode d'action; sa présence sous forme de totem en flammes dans des manifestations pakistanaises anti-drones, ou comme déclencheur de l'intrigue dans Homeland (Deus ex-machina), y fait d'ailleurs écho7. Les épisodes 4.1 et 4.6 de la série présentent deux scènes intéressantes où les observateurs sont en retour observés, par l'intermédiaire du drone. [...]
[...] Si l'apparition se légitime par la répétition, alors la couverture médiatique superficielle de ces frappes par les grands networks ne peut dès lors qu'entretenir la dominance d'une image qui apparaît de plus en plus comme un symbole, voire un mythe au sens Barthien, aussi bien actif dans la société civile des Américains sondés soutenaient encore les frappes de drones en 20153), que dans la sphère politique internationale. Dans l'ère monopolistique de l'image et du symbole, la qualité du mythe est d'évacuer le réel, de perdre la qualité historique des choses. Sa fonction première est de parler des choses, mais en les purifiant, en les innocentant et en les fondant en nature et en éternité. Il leur donne une clarté qui n'est pas celle de l'explication, mais plutôt celle du constat, comme une volonté d'immobiliser le monde explique Barthes4. [...]
[...] James Dean mythifié dans Rebel Without a Cause Le 26 septembre 1956, soit un an après la sortie du film Rebel Without a Cause, le magazine Life a consacré un article sur ces fans désespérés (filles et garçons) qui ne pouvaient pas accepter la mort de James Dean. Le journaliste Ezra Goodman rapporte que 8000 lettres ont été envoyées à Dean, ce qui fait de lui la star hollywoodienne la plus populaire de l'époque. Voici quelques exemples de ce qui pouvait être trouvé, "Jimmy Darling, je sais que vous n'êtes pas mort", ou "il ne mourra jamais, non, pas le grand James Dean"8. [...]
[...] Homeland - Howard Gordon et Alex Gansa (2011) ; Into the West - Steven Spielberg (2005) ; Rebel Without a Cause - Nicholas Ray (1955) ; Danses avec les loups - Kevin Costner (1990) - L'existence visuelle du mythe barthien Introduction Roland Barthes a étudié le phénomène de l'interaction entre le pouvoir, le discours et la représentation dans le structuralisme. Sa sémiologie propose deux concepts qui peuvent expliquer les dangers de la machine symbolique : le mythe et la connotation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture