film, Good night, and good luck, George Clooney, critique, Edward Murrow, McCarthy, communisme
Le film est biographique, il raconte une semaine de la vie d'Edward Murrow, un journaliste télé à CBS (une grande chaine américaine des années 50). Le film se passe pendant la période de la chasse aux communistes menée par le sénateur McCarthy (c'est le début de la guerre froide). C'est donc l'histoire d'une équipe de journalistes, menée par Murrow, qui vont chercher la vérité sur les affaires de McCarthy afin de l'exposer au grand jour, notamment en menant l'enquête sur Milo Radulovitch, un homme accusé de communisme, car son père lisait un journal serbe.
[...] Comme McCarthy avant lui, George W. Bush utilise la peur nationale pour calmer les tensions de son pays. A l'époque c'était la menace communiste, désormais c'est la menace terroriste. Bush a lui aussi fait appliquer des règles pour la « sécurité nationale » de son pays qui ont fini par censurer certaines informations. En effet, les lanceurs d'alerte qui ont depuis divulgués les informations cruciales liées à la guerre au Proche-Orient étaient à l'époque censurés comme dans les années 50. [...]
[...] Good night, and good luck - George Clooney (2006) - La critique du film Résumé Le film est biographique, il raconte une semaine de la vie d'Edward Murrow, un journaliste télé à CBS ( une grande chaine américaine des années 50). Le film se passe pendant la période de la chasse aux communistes menée par le sénateur McCarthy (c'est le début de la guerre froide). C'est donc l'histoire d'une équipe de journalistes, menée par Murrow, qui vont chercher la vérité sur les affaires de McCarthy afin de l'exposer au grand jour, notamment en menant l'enquête sur Milo Radulovitch, un homme accusé de communisme car son père lisait un journal serbe. [...]
[...] Les journalistes sont les gardiens d'un des piliers de la société, et « Good Night And Good Luck » est un hommage à leurs actions passées, présentes et futures. C'est un film qui va droit au but et ne cède pas à la demande de scènes sensationnelles dont les spectateurs et les producteurs raffolent. Une semaine dans la vie d'Edward Murrow, ni plus ni moins. [...]
[...] C'est ce courage et cette ligne éditoriale que Clooney a voulu honorer dans ce film, le courage d'exposer la vérité et de confronter ses détraqueurs. En comparant l'histoire de ce film avec le contexte des Etats-Unis de 2006 on ne peut que se demander si le message est simplement un message d'admiration pour Murrow ou si Clooney ne fait pas de ce film un commentaire social sur le statut du journalisme actuel. En effet, s'il considère que l'âge d'or du journalisme réside dans les émissions d'Edward Murrow, quid du journalisme d'aujourd'hui ? [...]
[...] Clooney rend aussi hommage ici à tous les acteurs inconnus, toutes les personnes qui rendent possible ce genre d'émission. Edward Murrow est centre, mais l'équipe de l'émission est tout aussi importante. Ce film est un hommage au journalisme et non au journaliste, c'est un hommage qui transmet un message de lutte commune à tous les employés des médias. Sans Friendly, le producteur d'Edward Murrow par exemple, jamais il n'aurait pu exposer McCarthy en direct de cette façon, et cela est valable pour les autres de l'équipe, du monteur au scripteur. [...]
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