Le film s'ouvre sur un commentaire sur l'oeuvre de Velasquez, lue par Ferdinand Griffon, appelé Pierrot (Jean Paul Belmondo), fumant dans son bain. On découvre sa femme, à l'accent italien fort prononcé et ses enfants. Le couple se rend à une soirée, où Ferdinand ne veut pas aller, mais où il s'oblige à se rendre : il vient de perdre son emploi à la télévision, et cette soirée peut être l'occasion pour lui de se faire des contacts (...)
[...] Le seul plan de Marianne est de trouver son frère pour lui soutirer de l'argent avant de régaler dans un hôtel Fou, Pierrot, comme l'appelle Marianne noie la voiture en la conduisant droit dans la mer. Par la suite, Pierrot se met à écrire beaucoup dans son journal, et lit, toute la journée durant alors que Marianne s'ennuie de plus en plus. Un jour elle répète sans arrête Qu'est ce que je peux faire ? J'sais pas quoi faire La passion de Pierrot pour la littérature l'insupporte, elle commence à détester cette vie de bohème, à porter les mêmes vêtements et à regarder Pierrot lire tout la journée. [...]
[...] Franck, l'ancien ami de Marianne, vient un jour dans celui ci : Pierrot est obligé de se cacher avant de réapparaître par l'entrée. Alors qu'il ne s'en doute pas, Marianne lui assène un coup de tesson de bouteille derrière la tête avant que le couple ne se débarrasse du corps et ne s'enfuit. A l'arrêt dans une station service, n'ayant pas d'argent, ils décident d'agresser tous les pompistes, au cours d'une situation burlesque. On apprend ensuite qu'ils cherchent le frère de Marianne, un trafiquant en Afrique. [...]
[...] Alors qu'il touche le corps, deux hommes, que l'on suppose de la police l'arrêtent. Ils savent qui il est, mais ne sont pas de la police : ils cherchent à récupérer l'argent que Marianne leur a volé. Ils lui demandent où est Marianne, ce a quoi il répond plum plum tralala avant de leur donner un lieu, au hasard. Il s'en va, ère, continue à écrire son journal, cherche Marianne. A Toulon, alors qu'il se met au service d'une princesse libanaise en exil il croise Marianne qui l'a cherché partout. [...]
[...] Elle part avec lui, et quand Pierrot s'en aperçoit, elle se tient debout à l'arrière du bateau en lui faisant des grands signes. Plus tard, il l'aperçoit, non loin de son frère. Il veut la sauver, mais il est trop tard : Marianne reçoit une balle dans la poitrine. La jeune femme ne meurt pas sur le coup, et Pierrot l'emmène dans une maison proche. Lorsqu'elle affirme qu'elle a mal, il lui répond t'avais qu'à pas faire ça et ne fait rien pour la sauver. Pleine d'une peinture rouge grotesque, symbolisant le sang, Marianne meurt. [...]
[...] Pierrot Le Fou, de Jean-Luc Godard Analyse de Pierrot Le Fou, de Jean-Luc Godard 1 Présentation du film : Pierrot le Fou est un film de Jean-Luc Godard sorti en 1965. Il conte l'odyssée grotesque de Pierrot Le Fou, et sa tueuse de petite amie, à travers toutes la France, au rythme de péripéties plus colorées et absurdes les unes que les autres. II/ Présentation de Jean Luc Godard Jean Luc Godard est un cinéaste, réalisateur et scénariste d'origines française et suisse. [...]
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