Autres arts, Gainsbourg, vie héroïque, Joann Sfar, décor de la mansarde, Elizabeth, cinéma expressionniste, fantasmagorie du film, professeur de guitare
La nuit, Gainsbourg en pyjama et Elizabeth nue sont sur le lit. Il n'arrive pas à dormir et lui parle de ses troubles. Elle tente de le rassurer, mais son double apparaît alors qu'il ne l'a pas vu depuis longtemps pour "lui proposer des trucs". Il disparaît et Elizabeth pense pouvoir rassurer Gainsbourg en couchant avec lui.
[...] On retrouve la mansarde en plein jour. Le décor et les accessoires sont typiques d'un univers d'artiste : l'aspect brut de la pièce/appartement (robinet, rideaux, charpente, chaudière, tuyau, échelle, carrelage, mur abîmé ou dessiné). Les deux guitares sont typiques de l'époque et on voit également sur la gauche du lit, ce qui ressemble à une vieille radio. Alors que la première séquence montre l'atelier d'un peintre, celle-ci évoque un musicien : les guitares sont des pièces maîtresses, on voit le piano au fond, des partitions, une guitare est dessinée au-dessus du lavabo. [...]
[...] Gainsbourg est ébloui par le corps en feu et les flammes prennent de l'ampleur à mesure que l'écran s'éclaircit. L'incendie représente la fin d'une ère pour Gainsbourg, une libération, et l'atelier en ruine qui en résulte est le symbole littéral qu'il renaîtra de ses cendres. Conclusion Les décors de ces deux extraits parviennent à contextualiser et à définir l'état d'esprit du personnage à un moment donné de sa vie. Ils nous embarquent dans un univers très particulier tout en étant générateurs de sens. [...]
[...] Gainsbourg (vie héroïque) - Joann Sfar (2010) - Analyse du décor de la mansarde I. La mansarde Séquence 1 : 29'15 – 31'55 La nuit, Gainsbourg en pyjama et Elizabeth nue sont sur le lit. Il n'arrive pas à dormir et lui parle de ses troubles. Elle tente de le rassurer, mais son double apparaît alors qu'il ne l'a pas vu depuis longtemps pour « lui proposer des trucs ». Il disparaît et Elizabeth pense pouvoir rassurer Gainsbourg en couchant avec lui. [...]
[...] Il parle d'Elizabeth et à quel point Gainsbourg ne se rend pas compte de qui il est. Un flash-back montre Elizabeth sur le lit comme à la première séquence en train de pleurer. II. Décor et accessoires C'est un décor fermé, dépourvu de fenêtre. Les mouvements fluides de caméra du début de l'extrait nous amènent dans une atmosphère calme et silencieuse et nous font lentement découvrir l'atelier de Gainsbourg. On voit des toiles et des ustensiles de peinture (cadres, chevalets, pinceaux, mannequin articulé en bois) dans le désordre, des dessins au sol, mais également deux guitares un peu cachées à gauche du lit. [...]
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