Dr Folamour, Stanley Kubrick, film, comédie, ironie, satire, militaires, armée américaine, humour, caricature
L'extrait en question est composé de deux passages tirés du film « Docteur Folamour » (ou « Dr Strangelove », ou « How I learned to stop worrying and love the bomb »), une comédie réalisée par Stanley Kubrick en 1964. Dans cette analyse, nous verrons en quoi l'extrait introduit la démarche du réalisateur. Pour cela, nous aborderons, dans un premier temps, la technique de l'humour, puis, dans un second temps, la caricature au service de la dénonciation.
[...] Cette lenteur instaure le spectateur dans une tension comique ? Comment les personnages vont-ils réagir ? Le capitaine pense au début que ceci n'est qu'une blague. Le colonel, quant à lui, ment sur la gravité de la chose alors qu'il se rend bien compte du problème. Dans les deux séquences, le réalisateur dresse un portrait caricatural des militaires. Aucun des personnages n'applique son rôle, Kubrick nous montre leurs préoccupations quotidiennes lorsqu'ils sont au travail totalement en décalage avec l'image que l'on a des soldats. [...]
[...] Cet intérêt n'épargne aucun citoyen, car le réalisateur précise que cela bénéficiera à chaque personne de toute couleur et religion. Cet extrait porte en dérision l'armée américaine et l'Amérique en général. Par ce début, le réalisateur assure aux spectateurs une suite comique : comment ces personnages incompétents font-ils face à la guerre atomique ? Rappelons que la fin de l'extrait se termine par la comparaison entre la guerre et la relation d'amour entre le colonel et la secrétaire. Cela est un indice qu'on peut relier au titre, sur la suite du récit. [...]
[...] Docteur Folamour - Stanley Kubrick (1964) - En quoi l'extrait introduit la démarche du réalisateur ? L'extrait étudié est constitué de deux séquences issues du « Dr Folamour », en version originale « Dr Strangelove, or : How I learned to stop worrying and love the bomb. », comédie réalisée par Stanley Kubrick en 1964. Dans cette analyse nous verrons en quoi l'extrait introduit la démarche du réalisateur. Pour cela, nous aborderons dans un premier temps la technique de l'humour puis dans un second temps la caricature au service de la dénonciation. [...]
[...] Ce miroir permet à Kubrick de révéler les dessous du métier, de doubler la notion du mensonge tout en dévoilant la vérité : il nous montre le double jeu des personnages. D'ailleurs cela s'affirme quand le personnage justifie son départ par « la force est en alerte permanente » dont il est tout l'inverse. Kubrick fait donc un portrait des militaires antithétique à ce qu'ils devraient être. Par ce moyen, il dénonce les forces militaires américaines mais il s'en prend aussi à l'individu américain et à l'américanisme. En effet, à travers le personnage du capitaine, Kubrick caricature le « bon américain ». [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture