Harry Potter constitue, en ce début de 21e siècle, un véritable phénomène de société, et permet aux jeunes adolescents, comme aux adultes, de s'adonner aux joies de la lecture quand leur monde tourne maintenant souvent autour de l'audiovisuel (Tv, jeux vidéos…)
La transposition dans les salles de cinéma de ses aventures se devait avant tout de contenter les fans de la première heure, ceux qui ont déjà englouti les quatre premiers volumes déjà parus.
[...] C'est avec joie que le garçon accepte de suivre des cours à Poularde, la célèbre école de sorcellerie. Il y aura enfin la chance de se faire des amis, cependant tout ne sera pas aussi rose que prévu et de multiples péripéties attendent le petit sorcier Un succès planétaire et fulgurant Le phénomène Harry Potter arrive dans nos salles de cinéma et il va vite falloir s'habituer à ce petit magicien puisque la Warner à très bien flairé le succès international que l'adaptation des livres de JK. [...]
[...] Christ Colombus, réalisateur en charge de ce premier opus a donc sur ses épaules un challenge de taille, aidé par Steve Kloves, son scénariste, il aura donc pour mission d'attirer ce public dans les salles et de parvenir à leur faire retrouver les péripéties et l'univers hautement farfelu des livres, durant deux heures trente de projection dans lesquelles il se devra de respecter au mieux l'histoire originale. Résultat des courses, Harry Potter à l'école des sorciers réussit l'exploit très rare de transposer la quasi-intégralité du roman tout en parvenant presque à en retranscrire le roman à la lettre. [...]
[...] Le lecteur ou simple spectateur appréciera sans aucun doute ! On pourra alors reproché a Colombus d'être passé a coté de pas mal de choses , surtout au niveau de l'histoire trop fidèlement reproduite et sans personnalisation , mais on ne pourra pas lui mettre à dos l'univers magique qu'il a su mettre en place et le voyage incroyable qu'il nous a offert dans ce monde de sorcellerie ! [...]
[...] L'une des grandes forces du film réside dans le choix de son casting. Tous, d'Harry Potter et ses deux fidèles amis, Ron et Hermione (avec des acteurs pourtant inconnus du public auparavant), au Professeur Dumbledore (interprété par Richard Harris) en passant par le Professeur Rogue (Alan Rickman, né pour jouer les méchants) ou Hagrid (avec un impressionnant Robbie Coltrane) personnifient à merveille leur personnage. Leur crédibilité et le plaisir évident qu'ils ont eu d'interpréter leurs rôles permettent une identification du spectateur aux récits, surtout pour les fidèles lecteurs. [...]
[...] La réponse à cette question est finalement : pas si sûr ! La grande faiblesse provient justement de cette trop grande fidélité. Chris Columbus, réalisateur sans génie, fidèle artisan des studios s'est contenté de reprendre souvent à la virgule près les situations phares décrites par Rowling sans jamais chercher à se les accaparer. On a donc souvent le sentiment, qu'on ait lu ou pas le livre, d'assister à un bout à bout des scènes sans véritable lien entre elles, sans que l'on ressente une progression fluide du récit. [...]
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