Les Cousins, Claude Chabrol, Cléo de 5 à 7, Agnès Varda, Koyaanisqatsi, Godfrey Reggio, Nouvelle Vague, cinéma français, représentation socioculturelle, Beaux-Arts, guerre d'Algérie, courage, bourgeoisie, classe ouvrière, Siegfried Kracauer, film critique, Walter Ruttmann, Berlin symphonie d'une grande ville, nazisme
Dans les films de la Nouvelle Vague, une des caractéristiques essentielles du programme est de pénétrer dans la classe bourgeoise aisée et cultivée. Dans "Les Cousins", Paul donne une fête à son domicile où il incarne un soldat SS nazi sous fond de musique de Wagner. Les autres personnages semblent s'en amuser, ce qui induit qu'ils n'ont aucune conscience de la gravité d'imiter un nazi quelques années après la libération de la France. La séquence de "Cléo de 5 à 7" est tout aussi représentative de ce milieu social par les vêtements de Cléo et le fait qu'elle soit accompagnée d'une "gouvernante".
[...] La ville est plus présente dans la séquence de Cléo 5 à 7 (Agnès Varda, 1962) avec la balade en taxi. Ce qui est à l'opposé de la séquence Les Cousins (Claude Chabrol, 1959) où la ville n'est ni mentionnée ni vue. Il existe de nombreux stéréotypes dans les deux séquences. La suprématie de l'homme est visible dans Les Cousins (Claude Chabrol, 1959). Paul est un dragueur et cela ne pose aucun problème aux autres personnages alors que les femmes sont dépeintes comme des filles faciles aux mœurs légères. [...]
[...] D'ailleurs l'humain n'est plus personnifié en tant qu'être individuel, mais il fait partie de la masse anonyme. Cette masse est pour Ruttmann une impression de chaos et elle est également visible au début de la séquence de Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982) quand la foule prend l'escalator. Cependant, il y a une différence notoire entre Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982) et Berlin : Die Sinfonie der Großstadt (Walther Ruttmann, 1927). Le premier est une critique virulente de l'industrialisation à grande échelle alors que le deuxième fait l'éloge de la modernité. [...]
[...] 207) ; cette affirmation vous semble-t-elle pouvoir s'appliquer à Koyaanisaqatsi (1982) ou les années qui séparent les deux films appellent-elles à plus de nuance et de recul ? Si oui/non, pourquoi ? Question B La séquence de Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982) peut s'appliquer à l'affirmation de Kracauer. La vie de la société que dépeint Godfrey Reggio est en accord avec Berlin : Die Sinfonie der Großstadt (Walther Ruttmann, 1927), car elle possède les mêmes caractéristiques dominantes. Godrey Reggio filme la vie telle quelle, tout comme Walter Ruttmann. [...]
[...] Les Cousins - Claude Chabrol (1959) ; Cléo de 5 à 7 - Agnès Varda (1962) et Koyaanisqatsi - Godfrey Reggio (1982) - La Nouvelle Vague QUESTION A : Comparez ces deux séquences : Les Cousins (1959) et Cléo de 5 à 7 (1962). En termes de représentations socioculturelles, dans quelle mesure ces extraits répondent-ils au programme associé à la Nouvelle Vague ? Comment interpréter leurs discours au plan politique et idéologique ? Quels sont leurs différences et leurs points communs ? [...]
[...] Les transports ne sont pas les seules machines dans la séquence de Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982). Il y en a de toutes sortes qui se confondent avec les motifs récurrents du fait qu'elles sont toutes les deux de formes géométriques. La ligne horizontale, le cercle et la ligne verticale se répètent à l'infini. Le premier est le plus facilement décelable du premier coup d'œil : les escalators du métro, le trafic de nuit et les saucisses qui descendent. Le deuxième est moins présent, mais tout aussi visible : le ruban de l'escalator forme un demi-cercle, le système mécanique circulaire, les saucisses déjà emballées. [...]
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