Je m'appelle Élisabeth, c'est l'histoire de Betty, douze ans, la petite dernière d'une famille de cinq enfants. Un jour, une rencontre change sa vie : un homme sans âge et sans intellect, un malade de l'hôpital de son père. Betty décide de le cacher, de n'en parler à personne et « d'apprivoiser son fou ». L'histoire n'est pas des plus palpitante, mais c'est surtout merveilleusement écrit. C'est la fragilité et la sensibilité de l'enfance qui m'a décidée à écrire cet article. On a tous des souvenirs parallèles d'enfance : la peur sous toutes les formes, la peur d'enfantine.
[...] Mais d'après nous, c'est à cause de la limitation du temps du cinéma qu'on n'a pas pu montrer précisément le progrès de Betty à Elisabeth Entre le réel et le fantastique L'histoire sous la plume d'Anne finit par le départ sans prévenir d'Yvon. Betty croit qu'il l'a abandonnée. Une douleur de plus en plus vive monte en elle. Elle dit à elle-mùeme qu'il ne lui intéresse plus. Elle ne sait plus ce qu'il est devenu, jusqu'au moment où la sœur d'Yvon lui envoie une lettre qui informe le décès de son frère. Elisabeth, cinquante deux ans, s'interroge si elle pouvait faire autrement. Mais tout est passé. Jean-Pierre semble plus idéaliste. La fin est filmée, éclairée, manière délibérément irréelle, au bord du fantastique''. [...]
[...] Cinéma: Je m'appelle Élisabeth (2006) Introduction Je m'appelle Élisabeth, c'est l'histoire de Betty, douze ans, la petite dernière d'une famille de cinq enfants. Un jour, une rencontre change sa vie: un homme sans âge et sans intellect, un malade de l'hôpital de son père. Betty décide de le cacher, de n'en parler à personne et "d'apprivoiser son fou".L'histoire n'est pas des plus palpitante, mais c'est surtout merveilleusement écrit. C'est la fragilité et la sensibilité de l'enfance qui m'a décidée à écrire cet article. [...]
[...] Elle cherche à persuader son père d'acheter le chien qui, autrement, sera tué par le boucher. Ce chien semble un reflet de Betty : aussi naïf, seul et peureux. Elle y va souvent pour lui tenir compagnie et pour le consoler. Dans cette perspective, on peut voir ce qu'elle désire. A la fin de cette histoire, quand elle décide de partir avec Yvon, ils sauvent ensemble le chien au risque d'être attrapés. Ils vont trouver un monde où il n'y a plus de méfiance et qu'ils peuvent être compris par les autres. [...]
[...] Dans le film, le réacteur a ‘‘créé'' une mésentente entre les parents de Betty. Le père est très occupé par son travail, la mère a une forme de désinvolture, elle est de passage, elle va même quitter la maison. Aux yeux de Betty, c'est une femme dangereuse qui crée la discorde dans la famille, sur qui on ne peut pas compter. Les disputes du père et de la mère renforcent le sentiment d'abandon qu'éprouve Betty. Mais aucun de ses parents ne l'aperçoit. [...]
[...] Autrement dit, le roman nous exprime la pensée de Betty par ses descriptions psychologiques, alors que le film nous la présente par la présentation de l'actrice. Conclusion L'étude d'adaptation d'un roman au cinéma est une branche de la théorie du cinéma comparé, qui est développée de la littérature comparée depuis ces dernières années. Le réalisateur de Je m'appelle Elisabeth a ajouté courageusement ses propres idées dans cette histoire. Il a changé des intrigues, des détails et même la fin de l'histoire au lieu de l'adapter conformément au livre authentique. A cause des limitations du cinéma, le film tourné paraît très différent au livre authentique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture