Le Western venait de sortir de son âge d'Or des années 50 et maintenant il entrait dans une époque où son aura s'étendrait. Ce genre naît dans l'Amérique, après avoir fini son succès chez lui, va chercher un nouveau commencement, un renouvellement en Italie, sous le génie de Sergio Leone.
Leone va se charger de reprendre les principes du Western, pour le rénover en ajoutant sa propre créativité, mais tout en gardent l'essence de ce que le Western est vraiment. Ainsi son film Il était une fois dans l'Ouest (1969) va marquer cette période de renaissance d'un des genres américains par excellence.
[...] Il était une fois (Sergio Leone)[4]. L'analyse de ce travail se centrera dans l'approfondissement du sujet du Western chez Leone en utilisant comme exemple son film : Il était une fois dans l'Ouest, qui se place, dans l'histoire de ce genre cinématographique, comme l'un des meilleurs films et qui ferme le cercle d'un âge d'or pour les films de l'ouest . Il était une fois dans l'ouest-est un film dont le contexte historique est lié à une époque (1850) où les hommes d'affaires cherchaient d'autres possibilités qui à ce moment étaient impossibles à cause des difficultés de déplacement dans l'espace. [...]
[...] Ce fait la, de Jill restant seule, évoque à l'événement qui arrivait dans cette époque là (la sortie du film) aux Etats- Unis : la libération de la femme et un matriarcat qui s'approchait. C'est de cette façon que l'histoire de Leone va finir. Après deux heures et quarante minutes, nous comme spectateurs terminons vraiment impressionnés par tous ceux que nous avons contemplés dans le film. Sergio Leone nous propos une œuvre cinématographique qui se basse dans le détail exacerbé. [...]
[...] Paris : Cahier du Cinéma éditions pp 71. [...]
[...] Ainsi son film Il était une fois dans l'Ouest (1969) va marquer cette période de renaissance d'un des genres américains par excellence. Avant son échec, le genre cinématographique de l'Ouest américain, dans son âge classique va se trouver assez sobre en comparaison à ce qui Leone propos pour son nouveau Western : [ ] une exagération des effets alors qu'il entend restituer, en fait, le sadisme de toute violence ou l'érotisme de tout amour et insiste, de façon très documentée, sur les habits, les armes à feu, les détails du train, etc. [...]
[...] Roger Tailleur a très bien souligné ce qui fait l'intérêt des décors réels : western est le produit d'une émanation, le fruit d'un milieu, une sécrétion de l'espace ; seul le décor (un tournage en extérieurs, il va sans dire authentiques) peut imposer le rythme d'une démarche, la justesse d'un réflexe, la vérité d'un accent, d'une couleur ou d'un regard”. L'important est donc de retrouver une vérité physique irréfutable. Très significatif à cet égard est l'espèce de mimétisme auquel parviennent les acteurs, et l'ensemble du personnel, lors du tournage de certains films Ainsi, étant dans le champ naturel, acteurs et équipe technique va se sentir dans l'obligation d'utiliser leur créativité pour s'adapter au milieu et finalement apprendre les vraies modalités de vie de l'ouest du XIXème siècle pour pouvoir transmettre cette ambiance récrée aux spectateurs à travers l'écran. [...]
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