Tous les vendredis soir, la famille Ménard : la mère, les deux fils, la fille et les belles-filles se réunissent au café d'Henri, l'aîné, et vont manger tous ensemble au restaurant. Ce soir-là, c'est l'anniversaire de Yolande, la belle-fille, mais un incident vient troubler les habitudes. Arlette, la femme d'Henri, est partie une semaine pour réfléchir. Entre autres "événements ", morceaux de vie habituels, la famille se déchaîne et se déchire. S'ensuivent réflexions grinçantes, reproches, ressurgissent de vieux maux et de vieilles blessures non cicatrisées, l'incompréhension des uns envers les autres. Chacun semble dans son cocon avec ses impressions, ses opinions, ses idées, ses sentiments et tout ressort d'un coup, dans ces moments d'attente dans un bar de quartier.
Il est possible de faire une analyse transactionnelle de ce film : nous allons la détailler par la suite.
[...] Il manifeste une certaine forme d'innocence attendrissante. Il oublie et s'oublie facilement comme dans cette scène où sa candeur fait plaisir à voir : A chaque fois que c'est possible, Denis évite les conflits : "Je suis neutre, moi." Où "Je ne me suis jamais posé la question." C'est pourtant difficile avec Henri qui, quand il ne le houspille pas, fait sans cesse appel à son soutien : Même dans les moments les plus difficiles pour lui, Denis ne montre aucune agressivité : Même là, il laisse l'initiative à l'autre : II. [...]
[...] La structuration du temps Berne observe et décrit 6 manières de structurer le temps. Ces différentes séquences sont classées selon leurs apports quantitatifs / qualitatifs en signe de reconnaissance du plus faible au plus intense. Le retrait Jean Pierre Bacri se trouve dans le retrait : en effet, durant tout film il est à l'écart de sa famille, autant physiquement ( il est souvent dans une autre pièce qu'eux ) que psychologiquement ( lorsqu'ils sont tous à table mais que lui ne pense qu'à sa femme qui l'a quitté). [...]
[...] Analyse transactionnelle du film Un air de famille Tous les vendredis soir, la famille Ménard : la mère, les deux fils, la fille et les belles-filles se réunissent au café d'Henri, l'aîné, et vont manger tous ensemble au restaurant. Ce soir-là, c'est l'anniversaire de Yolande, la belle-fille, mais un incident vient troubler les habitudes. Arlette, la femme d'Henri, est partie une semaine pour réfléchir . Entre autres "évènements" disons plutôt des morceaux de vie habituels. La famille se déchaîne et se déchire. [...]
[...] Cela a beau être son anniversaire, personne ne se préoccupe de ce qu'elle aime ni de ce qu'elle voudrait. Son mari ne l'écoute même pas. Il n'y a aucun dialogue entre ces deux personnages et on peut considérer que les transactions sont croisées, donc le dialogue n'est pas possible. Le seul passage heureux concernant ce personnage est celui du rock endiablé que Yolande fait avec Denis le Barman. La relation entre Catherine Frot et son mari est symbiotique, car les deux personnes sont relativement dépendantes l'une de l'autre, le mari étant en position parent et rarement adulte et Catherine Frot en position enfant. [...]
[...] Dans les deux cas de figure cela a le mérite de ne pas provoquer de conflits. Par exemple, quand Philippe porte un toast pour l'anniversaire de sa femme (Yolande) et qu'il parle de leurs quinze ans de mariage, il déclare "15 ans sans jamais se plaindre". Ce à quoi Denis réplique : "Mes félicitations, Madame Ménard.". Après avoir été longtemps étouffée, la colère finit par exploser avec violence quelques scènes plus loin. Denis en arrive à agresser physiquement Philippe : "Attention, parce que je prends peut-être du temps, mais quand j'y suis, j'y suis." VI. [...]
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