Autres arts, Analyse filmique, Parasite, 2019, cinéma sud-coréen, Bong Joon-Ho, famille pauvre, plans cinématographiques, luminosité, plan frontal, plan horizontal, mouvement vertical, plan de demi-ensemble
Parasite est un film sud-coréen sorti, en 2019 d'une durée de 2 heures et 12 minutes écrit et réalisé par Bong Joon-Ho. Dans ce film basé à Séoul dans la capitale de la Corée du Sud, on suit deux familles complètement opposées. L'une est une famille pauvre composée du père : Kim Ki-Taek, de la mère : Kim Chung-Sook, du fils : Kim Ki-Woo et de la fille : Kim Ki-Jung. Cette famille, aussi connue comme la famille Kim, loge en sous-sol dans un appartement délabré, dans un quartier défavorisé de Séoul. Ils font chacun des petits jobs à droite et à gauche pour réussir à payer leur logement et leur nourriture, sans grand succès.
[...] Les personnages sont donc suivis à travers les paysages. La lumière nous guide vers le plan horizontal suivant, de demi-ensemble et d'un point de vue latéral où les oppositions de lumière et de décor continuent. On a trois oppositions différentes. La première est celle de la lumière avec un côté droit du champ complètement éclairé d'une lumière artificielle projetée sur les escaliers au centre ainsi que sur les caractères ; et d'un côté gauche plutôt sombre, ce qui apporte une transition entre le plan précédent et celui-ci. [...]
[...] L'arrière-plan est sombre tandis que le premier plan est éclairé. De ce fait notre regard est attiré vers ce premier plan où les membres de la famille Kim vont rentrer dans le champ en son côté gauche, les uns après les autres dans le même ordre du plan précédent pour se diriger vers les escaliers se trouvant au centre de la partie du champ éclairée. Le film se poursuit par un plan d'ensemble horizontal et latéral fixé sur un mur abimé et vieux qui contraste avec les murs propres et récents des premiers plans. [...]
[...] La musique est toujours là, angoissante et stressante. On suit leur épuisement dans le plan suivant, commençant en contre-plongée et puis en plan rapproché lorsqu'ils arrivent en bas des escaliers. Leurs épaules se soulèvent au rythme de leur respiration que l'on peut entendre. La caméra est en mouvement, elle est surement portée pour se déplacer entre les différents personnages jusqu'à ce qu'elle se concentre en un plan rapproché sur Kim Ki-Jung avec son frère en arrière-plan lorsqu'ils ont arrêté de courir et que la musique s'est arrêtée, nous préparant à ce que quelque chose se passe. [...]
[...] Un des plus évidents est le contraste entre le moment où les deux frères et sœurs se tiennent devant la maison des Park, leur entrée dans le mensonge et dans le monde des personnes aisées et le moment où Kim Ki-Jung demande à son père ce qu'il va se passer par la suite, où leur futur est donc incertain. Un autre parallèle est dressé entre le plan fait de leur rue au commencement du film et le plan fait de la rue inondée. Deux façons différentes de voir la rue dans deux états différents (voir annexe 3). [...]
[...] Le fait que les enfants soient ensemble debout d'un côté et le père seul assis de l'autre côté montrent l'importance du père et de ses décisions. Un nouveau plan du père est fait, mais il n'est pas fixe comme son dernier. La caméra est en léger mouvement et on peut ressentir l'incertitude du père face à cette question, il semble béat et se gratte le bas du cou ce qui montre qu'il est dans une situation d'inconfort. Kim Ki-Woo commence à prendre la parole changeant de nouveau le plan. [...]
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