Todo sobre mi madre, est le titre du mélodrame paru en 1999, mieux connu sous le nom de Tout sur ma mère et mis en scène par le célèbre réalisateur espagnol, Pedro Almodovar.
[...] Ainsi, chez Almodóvar, l'homme mime la femme. La femme est donc l'objet de la frustration des hommes. Les femmes d'Almodovar sont fortes, actives et indépendantes, elles souffrent beaucoup et ont toutes en commun d'être seules, bien qu'elles soient complètement maîtresses de leur solitude. Les quatre femmes sont en manque d'amour et cherchent à compenser par le biais de la maternité le manque d'affection du aux hommes. La femme est aussi celle qui transmet alors que l'homme est absent ou en voie de devenir lui aussi une femme . [...]
[...] Almodóvar révolutionne alors le cinéma espagnol, il provoque et réinvente le mélodrame classique . Cette liberté toute nouvelle se manifeste sous toutes les formes : il ose dire et montrer ce qui avait été auparavant interdit, par exemple s'embrasser dans la rue, parler de l'homosexualité ou de la prostitution. Almodóvar présente ainsi à l'Espagne une femme nouvelle qui n‘est pas conforme à la femme au foyer, soumise . 8.L'art du réalisateur:ses choix esthétiques, ses registres, son univers Le cinéma d'Almodovar est avant tout anticonformiste et à ce titre il est un des rares metteurs en scène à avoir fait des propositions esthétiques nouvelles dans les années 80 .Il représente aujourd'hui le cinéma espagnol. [...]
[...] Il joue avec les apparences et les artifices du spectacle sont le thème préféré d'Almodovar. Dans femmes au bord e la crise de nerfs Carmen Maura double des films, dans Attache-moi! victoria Abril tourne un film d'horreur plein d'effets spéciaux, dans Talons quilles, Marisa Paredes est une chanteuse confrontée à son double et dans Nika Veronica Forqué est une maquilleuse aux pouvoirs surnaturels. Almodovar est à la recherche de la vérité. En résumé Almodovar est très éclectique et c'est cela sa griffe. [...]
[...] Il écrit sur lui-même: Le grand écart paradoxal entre ce que je raconte et la manière de le raconter, c'est ce qui me passionne . Il qualifie personnellement ce film de mélodrame. Ces femmes auraient toutes les raisons de sangloter, de hurler, de se taper la tête contre les murs et pourtant elles surmontent cette situation. 2.Présenter les parties du film 1re partie : Un élan brisé Du Début jusqu'à l'accident d'Esteban. 2e partie : Barcelone, un retour au passé Manuela, folle de douleur, suit le coeur de son fils sur les lieux de la transplantation ce qui l'amène finalement à Barcelone, en quête de Lola, le père d'Esteban. [...]
[...] Mais il a choisi de faire autrement: il voulait de l'émotion active Dans un premier temps, cette scène est la seule qui soit d'un extrême violence; le reste du film avance peu à peu sauf ici. Cela vient probablement du fait que Almodovar recentre l'événement sur le personnage d'Esteban. L'accident projette le corps contre le pare-brise qui explose. Puis soudain on adopte le point de vue d'Esteban. On a alors la vision d'un bouleversement de l'espace au moment où retentissent les hurlements de Manuela. Le sol chavire et on se sent relevé en direction de ce visage horrifié. Quand au son, il s'éloigne et la vision se ralentit, enfin l'obscurité tombe sur Manuela. [...]
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