Les journaux des tranchées ont été inventés dans l'optique de dénoncer le "bourrage de crâne", ce dernier étant omniprésent dans la presse grand public et cette dénonciation a souvent été faite par le biais du pastiche et de la dérision pour rétablir la vérité. En effet, les articles des journaux parisiens mais aussi les illustrations contenues dans ces journaux montrent par exemple l'ennemi ridiculisé à travers une forme d'érotisme ou encore à travers l'explosion d'un obus. Ce qui provoque la colère et l'indignation de bon nombre de soldats car si on rabaisse l'ennemi de la sorte, cela porte un grave préjudice au courage et à la valeur des poilus (...)
[...] La propagande est une arme puissante durant la guerre. Dans ce cas-ci, son but est habituellement de déshumaniser l'ennemi et de susciter la haine contre un certain groupe, en altérant la représentation que s'en fait l'opinion manipulée. Les procédés de propagande vont de l'omission à l'imputation mensongère. La propagande a beaucoup évolué avec la naissance de la guerre psychologique. On parle aussi de "propagande religieuse" pour désigner le prosélytisme religieux. En d'autres termes, la propagande se réfère aussi à l'information fausse censée rassurer les personnes qui y croient déjà. [...]
[...] 3)Dénoncer la propagande avec humour III. Presse faite par les soldats. Raison des journaux des tranchés. 1)Lutte contre le bourrage de crâne 2)Dénoncer la diffamation de la presse grand public 3)Lutte contre les faux témoignages Tentation du bourrage de crâne Cette forme de liberté, on la retrouve à travers des revues qui se composaient de sujets abordables par la presse où la censure et la propagande ne trouvent pas leur place. Voici quelques revues de presse où la dominante n'a rien à voir avec la guerre et donc où les méthodes de manipulation n'ont pas lieu d'exister : On peut prendre pour premier exemple la revue de presse dénommée La Mode illustrée. [...]
[...] J'ai cet avantage sur toi. Ici, la vie est très gaie et chacun semble oublier que des parents et des amis attendent dans l'anxiété. Pour ceux-ci, il faudrait qu'il leur soit permis de voir ce qui se passe autour de nous. Ce serait pour eux une consolation, et radicale. J'ai l'occasion, chaque jour, de parler à des soldats qui reviennent des tranchées ou qui y retournent. Ils sont unanimes à déclarer que l'existence sur la ligne de feu est très supportable et qu'ils savent s'y distraire. [...]
[...] Et on peut dire preuves à l'appui que même si cette dernière avait pour but de lutter contre cette forme de propagande, elle s'est laissée corrompre et tenter par le bourrage de crâne: ”C'était l'assaut!( ) Sous le tire de barrage déclenché, on allait de l'avant, là-bas, vers la libération du territoire, cependant que déjà sur le sol reconquis bien des nôtres s'endormaient pour toujours, héroïsés et grandis par le plus noble des sacrifices. Et rien n'était plus touchant que l'agonie de ces hommes qui semblaient demander au tiède soleil printanier une dernière caresse revivifiante pour voir plus loin, pour voir enfin se réaliser les destinées de la France éternelle( ) Combien qui s'en allaient de l'avant, fumant tranquillement leur pipe ou grillant fiévreusement des cigarettes comme s'il ne se fut à cette heure que d'une simple manœuvre. Que de philosophie dans cette insouciance! Que de grandeur dans la beauté du geste. [...]
[...] Lutte contre le " bourrage de crâne Dénoncer la diffamation de la presse grand public. Lutte contre les faux témoignages. Tentation du " bourrage de crâne Raison des journaux des tranchées. Lutte contre le bourrage de crâne. Les journaux des tranchées ont été inventés dans l'optique de dénoncer le bourrage de crâne ce dernier étant omniprésent dans la presse grand public et cette dénonciation a souvent été faite par le biais du pastiche et de la dérision pour rétablir la vérité. [...]
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