La publicité est une activité aussi vieille que le commerce. Le 16 juin 1836, Emile de Girardin fait insérer dans son journal, la Presse, des annonces commerciales, ce qui lui permet d'abaisser le Prix de vente du journal, d'étendre le lectorat et d'optimiser la rentabilité. La publicité média est née.
[...] L'absence d'implication serait une cause majeure de la grande mortalité des messages publicitaires. Aux USA, on estime qu'un consommateur est exposé à une palette de 300 à 600 messages par jour mais n'en décode effectivement que 30 à 76. Les informations auxquels le consommateur est particulièrement réceptif et celles qu'il recherche le plus sont de deux types : elles peuvent avoir un caractère permanent : elles correspondent alors aux principaux centres d'intérêt de chaque consommateur ; elles peuvent avoir un caractère occasionnel : l'intérêt de l'information est alors directement lié à une décision d'achat. [...]
[...] Bien que les publicitaires se défendent de matraquer voire de manipuler leur langage est une perpétuelle métaphore militaire: créneaux, cibles (de préférence pointues), stratégies, campagnes, viser, chercher l'impact, mesurer le score L'objet de leur domination est donc ouvertement la liberté du citoyen. Il faut dresser l'homme à n'être qu'un consommateur, qu'importe les dégâts ! Réduire, frustrer, érotiser, aliéner, récupérer, conditionner, infantiliser, telles sont les grandes manœuvres du dressage publicitaire. A quoi va t'on conformer l'individu préalablement dépersonnalisé par les grandes manœuvres de l'opium quotidien ? quel est le contenu de la nouvelle normalité ? Le modèle d'homme à venir ? La réponse à ces questions forme l'idéologie publicitaire. [...]
[...] Ceux-là regardent toute critique, même mineure, faite à la publicité comme une attaque qui menacerait même la structure du capitalisme. La vérité doit se trouver quelque part dans une attitude moyenne. Pour une économie industrielle moderne, la publicité s'avère un facteur indispensable du système de communication. Elle n'est en soi, ni bonne, ni mauvaise L'ENFANT ET LA PUBLICITE On accuse la publicité de beaucoup de maux envers les enfants : elle abuserait de la crédibilité de l'enfant ; elle serait pour lui une source de frustration et de conditionnement ; elle le pousserait à prescrire des marques et des produits à ses parents ; elle chercherait à culpabiliser ces derniers et à exploiter leur sentiment du devoir. [...]
[...] La communication est dite alors à deux voies. Elle est naturellement plus efficace que la communication à sens unique dont relève par exemple la publicité ou la promotion des ventes. En revanche, le marketing direct, la vente personnelle et maintenant Internet développent des communications à deux voies dites communications interactives. LE CONTENU DE LA COMMUNICATION EN MARKETING Dans la quasi totalité des cas, la publicité n'est pas une communication demandée par les consommateurs. Il faut donc qu'elle sache conquérir l'attention des destinataires. [...]
[...] L'obligation de vérité : On croit trop souvent que la Communication, en général, et la publicité, en particulier, peuvent dire un peu n'importe quoi, pourvu que ce soit enrobé de fantaisie. Il est vrai que les consommateurs savent aujourd'hui lire les messages au second degré. Une promesse doit être forte. Sa forme peut être exagérée mais elle ne peut pas être foncièrement mensongère. Une triple obligation doit être respectée : la vérité sur le produit : ses performances essentielles ; la vérité sur l'entreprise :l'entreprise a une identité, une culture qu'on ne peut pas ignorer. [...]
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