Dans nos sociétés modernes, l'activité de groupes sociaux, dont la police, peut-être observable dans les médias autour de problèmes publics notamment ceux de la délinquance juvénile et de l'insécurité. Ce phénomène social met en relation plusieurs champs sociaux dans les phases de sa carrière. Ces champs sont le théâtre de pratiques qui peuvent être observées sous la lunette d'un processus de définition collective . L'expertise policière n'est pas la seule à se manifester dans les arènes publiques, les experts sont souvent en concurrence et sollicités pour développer des discours controversés sur des problèmes publics pour des enjeux considérés comme économiques ou éthiques/politiques (audimat/tirage/débat démocratique) liées au champ médiatique (...)
[...] les ficelles du métier éditions la découverte, Paris Blumer Herbert.(2004 Les problèmes sociaux comme comportements collectifs politix, 17(67). pp185-199 Macé Eric, (2000) le traitement médiatique de l'insécurité les cahiers de la sécurité intérieure, no40, pp.137-150 Séminaire de sociologie de l'action publique et des professions SA-SP 08-09 Prof.Muriel Surdez/Ass. David Pichonnaz Annexe : articles de presse écrite 7.1 Le Matin 18 juillet 2008 vendredi Édition Semaine Une lame pour se défendre; CRIMINALITÉ Des dizaines de milliers de jeunes Britanniques ne sortent plus sans leur couteau. Les Suisses vont-ils les imiter? [...]
[...] Les Suisses vont-ils les imiter ? Auteur : Body ; rubrique : Evénement-page 2 ; longueur 460 mots. L‘énonciateur dans cet article propose à un destinataire (la population, le lectorat explicite) de s'interroger sur un phénomène semble-t-il nouveau ; Faut-il craindre une diffusion des armes blanches ? Le mot clé de criminalité cité dans le titre explicite une situation de déviance par le contexte de l'énonciation, il cadre une situation problématique de violence juvénile. Nous avons là un thème agendé et jugé comme important par l'énonciateur car il est agencé en page 2 et sous la rubrique événement Quels sont les acteurs cités ? [...]
[...] Et nos gilets pare-balles ont été renforcés pour résister aux agressions à l'arme blanche. Mais je crois que ces chiffres reflètent davantage l'augmentation de la violence qu'un problème propre au couteau. A Neuchâtel, on veut relativiser. «Des couteaux, il y en a toujours eu: c'est un symbole phallique, une preuve de virilité, explique Olivier Guéniat, chef de la police de sûreté. Le problème des couteaux est peut- être plus sensible dans les grandes villes mais, à Neuchâtel, c'est stable et faible: pas de quoi s'alarmer. [...]
[...] De plus il apporte des arguments nécessaires sur la réalité de la violence urbaine. Il apporte un savoir auquel le journaliste ne peut avoir accès et il ne prend pas position sur l'augmentation de la violence ni sur une politique de répression ou de prévention. Le 5ème acteur cité Martin Killias est positionné par l'énonciateur pour conclure son article dans un rôle de caution pour appuyer les arguments du porte-parole précédent. Ceci dit, il habille également l'article de son opinion en temps que criminologue sur les solutions à apporter pour lutter contre une augmentation des armes blanches. [...]
[...] Le 2ème acteur cité comme expert fonde lui aussi sa légitimité sur des chiffres de statistique de la police cantonale mais sur le canton de Vaud sur des agressions ou brigandages avec arme blanche sur deux ans. Ces deux acteurs veulent démontrer que la violence urbaine est augmentation par des procédés scientifiques, c'est cette légitimité qui intéresse l'énonciateur. Le 3ème acteur exprime un savoir exclusif par sa connaissance de méthodes de travail de la police sur le terrain du problème. Il tire sa légitimité de ce point mais est-il un expert ici ? Apporte-t-il de la science précise et compétente pour analyser le problème ? [...]
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