Free, filiale du groupe Iliad spécialisée dans le triple play (internet / télévision / téléphonie fixe), se prépare à lancer ses premiers forfaits de téléphonie mobile. Si la date de lancement reste encore vague (annoncé courant 2012), le PDG de Free Xavier Niel ne tarit pas d'éloges sur le nouveau secteur de sa compagnie qu'il annonce déjà comme une rivale sans dans le milieu : « si dans un an vous ne vous dites pas : « chez Free ce sont des fous », on arrête tout de suite et on passe à autre chose »
On peut avant tout y voir un intérêt économique pour la France : ce projet augmenterait le pouvoir d'achat des consommateurs. En effet, Free a promis de casser les prix de la téléphonie mobile, comme il l'a fait dans l'accès de l'internet à 29,99? par mois. Xavier Niel a donc pour projet de diviser par deux la facture des français, sur la base de 2000 ? par an pour un foyer de trois abonnements : « notre but est bien de faire économiser 1000 ? par an aux familles ».
On peut constater que tous les grands pays industrialisés ont plus de trois opérateurs mobiles. C'est pour cela que la France fait figure d?exception. A ce titre, l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a fait un appel d'offre afin de distribuer une quatrième licence mobile. Le dossier d'Iliad, unique candidat pour celle-ci, a donc été reçu. Ainsi l'ARCEP espère stimuler la concurrence sur le marché français du mobile et perturber l'oligopole en place (constitué de Bouygues Télécom / SFR / Orange). L'harmonisation des prix sera donc ébranlée et ils seront revus à la baisse.
Il subsiste cependant la question des barrières à l'entrée ; c'est en effet à cause de celles-ci que des géants industriels surnagent dans des économies que l'on aurait pu penser concurrentielles. Les deux barrières d'entrées qu'aurait pu rencontrer Free sont les barrières financière et législative. Il se pose maintenant la question de la couverture réseau. Free a prévu de construire intégralement son réseau pour couvrir 75% de la population d'ici 2015 et 90% d'ici 2018 comme nous l'annonce Xavier Niel : « Vous abonneriez-vous à un opérateur mobile qui ne marche pas partout ? Non. Donc notre intention est bien de couvrir la totalité du territoire. A la différence de l'oligopole, nous n'allons pas attendre vingt ans de profits pour nous poser la question des zones blanches ». (...)
[...] Les abonnés de Free Mobile auront notamment la possibilité de télécharger et d'échanger des fichiers (images, audio ou vidéo) ou de stocker leur contenu personnel (photos par exemple) sur une plateforme sécurisée de stockage de données. Ce service est réalisé par le biais de la filiale d'Iliad nommée Dedibox - le paiement mobile, notamment par la technologie NFC. - l'accès à des services de streaming vidéo. Free mobile s'appui donc sur le modèle innovant du Triple Play pour lancer son offre mobile. [...]
[...] 6-Barrières a l'entrée Avant qu'une entreprise puisse affronter la concurrence sur un marché, il faut déjà qu'elle puisse y entrer. Or de nombreux marchés présentent au moins quelques obstacles qui ne facilitent pas cette entrée. Ainsi, pour pouvoir commencer à s'implanter dans ce marché de la téléphonie mobile, free a du faire face a de nombreuses barrières à l'entrée. Par définition une barrière à l'entrée est tout élément structurel ou stratégique qui affaiblit ou tend à affaiblir de manière persistante la contestabilité d'un secteur ou d'un marché donné. [...]
[...] Les deux barrières d'entrées qu'aurait pu rencontrer Free sont les barrières financière et législative. Il se pose maintenant la question de la couverture réseau. Free a prévu de construire intégralement son réseau pour couvrir 75% de la population d'ici 2015 et 90% d'ici 2018 comme nous l'annonce Xavier Niel : Vous abonneriez-vous à un opérateur mobile qui ne marche pas partout ? Non. Donc notre intention est bien de couvrir la totalité du territoire. A la différence de l'oligopole, nous n'allons pas attendre vingt ans de profits pour nous poser la question des zones blanches Pour mieux comprendre les intentions de ce quatrième opérateur de téléphonie mobile, nous nous intéresserons à la problématique suivante : Quelles sont les modalités et la stratégie de pénétration de Free dans le secteur mobile, et quelles en seront les conséquences ? [...]
[...] Juridiquement, le gouvernement à une certaine latitude, par exemple en étalant le paiement de la redevance initiale, comme le demande des candidats potentiels. Je note que la Commission européenne vient de juger légale la baisse du prix de la troisième licence tchèque attribuée à Vodafone en 2005 et qui était contestée par les titulaires des deux premières licences délivrées en 2001“. C'est pour cela que le prix de la licence a finalement était revu à la baisse ; étant presque divisée par 3. [...]
[...] Xavier Niel a donc pour projet de diviser par deux la facture des français, sur la base de 2000 par an pour un foyer de trois abonnements : notre but est bien de faire économiser 1000 par an aux familles On peut constater que tous les grands pays industrialisés ont plus de trois opérateurs mobiles. C'est pour cela que la France fait figure d‘exception. A ce titre, l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a fait un appel d'offre afin de distribuer une quatrième licence mobile. Le dossier d'Iliad, unique candidat pour celle- ci, a donc été reçu. Ainsi l'ARCEP espère stimuler la concurrence sur le marché français du mobile et perturber l'oligopole en place (constitué de Bouygues Télécom / SFR / Orange). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture