Aujourd'hui, nous vivons quotidiennement avec nos media, la télévision, la radio, la presse, ou encore l'affichage, le cinéma et Internet. Ils meublent nos environnements tant privés que publics. De plus en plus, ces supports d'information ou de publicité se modernisent. Ils s'adaptent à la course au développement technologique, à la rapidité, au « Tout savoir, Tout de suite ». Etre au courant de quoi que soit, c'est vivre avec son temps, être cultivé pour certains, avoir du pouvoir pour d'autres… Lorsqu'une crise vient fragiliser nos média comme la télévision, la radio et la presse, qui restent les principaux de France pour le moment, cela peut avoir des conséquences dans de très nombreux domaines, mais lesquels et pourquoi ?
Parallèlement au développement des media en France, nous sommes témoins d'une croissance considérable de l'importance de l'image et de la communication dans le monde des entreprises et de la consommation. Aujourd'hui, suite à la professionnalisation de la communication globale, événementielle ou encore institutionnelle, nous voyons se créer une autre spécialisation, celle de la communication de crise. Après que certains chefs d'entreprises, ou encore politiciens, ont fait les frais d'une crise, en voyant leurs chiffres d'affaire chuter considérablement avec les ventes, ou les futurs électeurs donner leur voix à d'autre, la France a progressivement reconnu l'intérêt de la communication dans notre société. En cas de crise, plus qu'intéressante elle est indispensable, et quand elle concerne un media, son importance peut devenir capitale.
Ici, j'étudierai la communication de crise concernant spécifiquement les media nationaux de type télévision, radio, ou presse. Aujourd'hui, et depuis l'avènement des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (Internet, les emails, la téléphonie mobile, la technologie satellitaire…), nous tentons d'obtenir le plus d'informations possible le plus rapidement possible. Ce phénomène est particulièrement visible dans le domaine de l'information. Toutes les entreprises / media se disputent pour répondre au mieux aux attentes des lecteurs, des auditeurs, des téléspectateurs, les journalistes…
Les media regroupent en un seul terme une multitude de types d'entreprises et de « produits » différents. Ils peuvent représenter un simple moyen de véhiculer divers messages provenant de nombreux domaines (l'information, la publicité, le divertissement, la musique, les téléfilms, les magazines thématiques, les productions cinématographiques, la météo…). Cette définition est issue du domaine de la communication où l'on apprend que les media sont : la télévision, la radio, la presse, l'affichage, Internet, le sans filaire et le cinéma. L'autre définition, bien plus courante, concerne les media comprenant une rédaction de l'information. Il s'agit donc d'une définition issue du monde journalistique (media et monde de l'information : Journaux télévisés ou radio, les quotidiens, la presse…)… Dans cette étude, je m'intéresserai uniquement aux media nationaux TV, Radio et Presse incluant une rédaction de l'information. Aussi, ces trois catégories d'entreprises / media ont une particularité commune, elles ont une très forte visibilité. Une chaîne de télévision diffuse des programmes 24h/24, un journal est constamment en kiosque, quelqu'un est toujours présent sur les ondes radio...
D'après mon analyse des media en France et de leur façon de communiquer en général, la problématique sera la suivante : Comment une crise que subit un media peut-elle ne pas fragiliser l'existence de l'entreprise alors qu'il s'agit en générale de menace. Afin de répondre à cette question, il sera indispensable d'étudier la manière dont les media communiquent en France actuellement, ensuite, je mettrai en exergue une typologie des crises qui leurs sont propres en y associant la façon dont les media les gèrent au niveau de la communication. Pour terminer, suite à un retour historique de l'utilisation des outils de communication de masse par les pouvoirs politiques, j'étudierai le problème des media lorsqu'ils sont utilisés par les politiques de façon abusive.
[...] Le 24 mai 1958, Batista envoie dix-sept bataillons (plus de hommes) contre Castro lors de l'Opération Verano. Bien qu'en infériorité numérique, Castro remporte des victoires, aidé en cela par des désertions massives dans l'armée de Batista. Au cours de la contre- offensive de l'automne 1958, les forces révolutionnaires prennent Santiago de Cuba (la deuxième ville du pays) et Santa Clara. Le 31 décembre 1958, alors que la situation est très incertaine, Batista fuit le pays avec 40 millions de dollars vers la République Dominicaine, puis l'Espagne de Franco. [...]
[...] Ils sont interactifs avec elle. C'est aussi en cela qu'ils peuvent paraître vivants au sein des foyers français. Les media s'invitent dans les foyers Au-delà de l'impact émotionnel que représentent les media, ils vivent dans les familles, les foyers. Ils sont là, ils ponctuent la vie d'individus, de groupes d'individus, de couple, de familles. Chacun a son émission, son journal d'information, sa station de radio, son journal quotidien, ses habitudes de consommation autour des media. Cette présence est si forte qu'on en oublie son aspect payant pour la télévision, même parfois dans les cas d'abonnement mensuels. [...]
[...] Ces échanges sont strictement et préalablement décidés. Ils sont appliqués dès la signature de contrats consciencieusement rédigés par toutes les parties concernées. Ils créent une valorisation des entreprises les unes avec les autres et, ainsi, par extension de la couverture médiatique. L'événementiel Pour renforcer l'image des entreprises media et développer des caractéristiques spécifiques à l'entreprise, comme la rapidité, le respect de l'environnement, l'esprit d'équipe, le dynamisme, les hautes technologies, il est courant que les media s'associent à des événements particuliers ou qu'ils soient eux-mêmes organisateurs de certains d'entres eux. [...]
[...] Ce sont les dirigeants du peuple qui pouvaient vraiment communiquer vers le plus grand nombre. Ensuite, au Moyen-âge l'écriture est lésée et n'est pratiquée que par quelques érudits. Le pouvoir catholique et la monarchie usent également de moyens importants pour s'adresser aux populations du royaume, ou bien décide de ne pas les contacter et de ce fait sont appauvris à cause du manque de communication. Enfin, au moment de la révolution française, le peuple se réveille et s'empare lui aussi des outils de communication pour exprimer ses opinions politiques et tenter également de convaincre les uns et les autres de se rallier à leur cause. [...]
[...] La gestion immédiate de la crise par les services de la communication est constatée dans tous les cas de figure de ces dernières années. Mais ces entreprises ont-elles vraiment été menacées ? Dans un premier temps, il est très difficile de penser qu'un medium peut sombrer, dans la mesure ou généralement il est soutenu par un ensemble d'entreprises auquel il appartient. Ces groupes ont un très grand poids économique et si la filiale fragilisée représente un atout commercial, jamais ils ne s'en sépareront. [...]
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