A la date du 21 octobre 2011, se produit en France et dans le monde un grand évènement médiatique : la mort du dictateur de la Libye, Kadhafi. Cet évènement fut à la Une de tous les journaux quotidiens en France comme partout ailleurs dans le monde. A la publication des quotidiens le matin du 21 octobre 2011, il y a deux écoles, deux façons dont les journaux ont mis en page leur Une :
- Avec un « beau portrait » de Kadhafi,
- Avec une photographie choc de la tête ensanglantée du dictateur.
[...] Ce que le journal a mis le plus en valeur est le terme de délivrance d'une part par la taille de la typographie et d'autre part par la couleur choisie, le blanc, qui ressort bien sur la photographie colorée. Pourquoi ? Surement pour amorcer le désastre de la situation positivement pour ne pas choquer les âmes sensibles. Pour conclure sur ce quotidien, celui-ci ne consacre qu'une seule page traitant le sujet, cette page comprenant une photographie choquante de la barbarie infligée à Kadhafi. [...]
[...] Ils auraient dû faire de même pour les images de Kadhafi, car le visage de cet homme ensanglanté a dû faire peur à plusieurs enfants. Par ailleurs, si on se replonge sur un fait plus ancien, la mort de Ben Laden, il est vrai que la population s'est plainte de ne pas avoir de preuves pour certifier la mort de celui-ci. Peut-être est-ce pour cela que la presse a décidé, cette fois, de prouver la mort du dictateur en image médiatique (presse, internet, télévision D'un autre côté, la mort de Kadhafi est tout de même un fait important dans l'histoire, il est donc tout à fait normal que la presse française en fasse part à sa société. [...]
[...] En effet, des débats ont été amenés sur le sujet des photographies choquantes du massacre de Kadhafi et sur l'impact que cela aurait sur la population. Était-il important de confronter la population à de telles barbaries ? Qu'en est-il des âmes sensibles ? En dehors de la presse, l'information a aussi été diffusée à la télévision lors des informations ainsi que l'image choquante. Diffuser cela lors du journal de 20h, heure du diner et des moments en famille, il est vrai que c'est un peu bouleversant surtout pour les enfants. [...]
[...] La photographie choisie symbolise plus précisément le pouvoir de Kadhafi que le massacre qu'il a subi. Le Parisien consacre 3 pages au sujet de sa mort. Cela montre l'importance que le journal porte à cet événement en plus de sa mise en page assez face cachée pour permettre à plus de lecteurs de lire l'intérieur sans être choqués dès la Une. Le journal Le Monde, payant et contrairement aux autres quotidiens, publie l'information sur la mort de Kadhafi dans son édition week-end c'est-à- dire le lundi 22 octobre soit donc un jour après les autres quotidiens tels le Figaro ou métro. [...]
[...] Cet homme a surement mérité cette mort subite, barbare et atroce, mais fallait-il faire subir cette mort à la société ? Peut-être pas aux enfants, mais en dehors de cette partie de la population, je pense que cette décision fut la bonne pour faire réagir le monde. [...]
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