Gustave Le Bon a écrit un livre en 1875 intitulé « La psychologie des foules ». Son ouvrage a beaucoup inspiré les études sur les médias et sur le phénomène d'influence que les médias peuvent avoir sur les masses. Il est l'un des premiers à comprendre l'importance des masses dans l'histoire. Il met en évidence le danger de la manipulation de l'opinion. Pour lui, une foule est une réunion momentanée d'individus soumis à une émotion forte à la suite d'un événement ou d'un discours ou d'une image provoquant la peur, la haine ou au contraire, l'enthousiasme et l'amour. Il va donc y avoir des émotions qui naissent dans la foule, car quelque chose provoque ces émotions, on va donc pouvoir manipuler les foules. Le Bon est un des premiers à parler de ce phénomène.
[...] Théodore Adorno est le philosophe le plus connu de cette école, il va fabriquer les grandes lignes de la vision critique de la culture de masse. L'idée est que la modernité est l'omniprésence de la technique et la marchandisation des rapports humains. L'école de Francfort dit que les grandes institutions sociales qui donnaient un sens à la vie (famille, travail) ont éclaté sous la pression de l'esprit de compétition et du monde du travail. Elle ne peut donc plus protéger l'individu de la sphère publique. [...]
[...] Les médias : débats et idéologie 1. Premières interrogations critiques Gustave Le Bon a écrit un livre en 1875 intitulé La psychologie des foules Son ouvrage a beaucoup inspiré les études sur les médias et sur le phénomène d'influence que les médias peuvent avoir sur les masses. Il est l'un des premiers à comprendre l'importance des masses dans l'histoire. Il met en évidence le danger de la manipulation de l'opinion. Pour lui, une foule est une réunion momentanée d'individus soumis à une émotion forte à la suite d'un événement ou d'un discours ou d'une image provoquant la peur, la haine ou au contraire, l'enthousiasme et l'amour. [...]
[...] Son idée est que les modes de perception et de connaissances affectent la personnalité des utilisateurs. Pour lui, les outils ont une influence sur le social. La diffusion du livre a produit de l'individualisme. Il va différencier deux types de médias : Le médium froid. Il se caractérise par une faible définition, peu d'informations (parole, télévision). Un médium froid a une tendance à faire participer les utilisateurs. Le médium chaud. Il se caractérise par une forte définition, beaucoup de richesses, ce qui laisse peu de place à la participation de l'utilisateur (cinéma, radio, livre). [...]
[...] Deux sémiologues se sont intéressés aux médias, il s'agit de Roland Barthes et Umberto Eco. Pour l'un comme pour l'autre, l'idée est qu'on est plongé dans un univers social recouvert d'une couche de signes qui sont véhiculés par les médias. Ces signes seraient une seconde peau qui recouvrirait tout et qui étoufferait les individus que nous sommes. Pour comprendre cela, il faut faire la distinction entre deux notions : Tout objet de discours est porteur d'un message direct qui s'appelle la dénotation. [...]
[...] Ce parasite va de soi, on ne le voit pas tant qu'on n'a pas décortiqué le message et on se laisse avoir par lui. On vit dans une surcharge qui nous agresse. Barthes dit des mythes que c'est un vol de langage, il y a une dépossession de sens qui agit surtout sur les catégories populaires. Umberto Eco s'est intéressé à James Bond. Pour lui, les médias reposent sur les mêmes images, sur les mêmes processus. La sémiologie va déplorer que les médias reproduisent la reproduction de l'ordre établi. [...]
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