Médias et communication, cours de 20H
[...] On parle de révolution de la communication. Pourtant ce mot recouvre une diversité de significations, concerne des réalités différentes au sens où on peut dégager un certain nombre de domaines relevant incontestablement de la communication, comme la presse écrite, l'édition, les communications électroniques (téléphonie mobile l'audiovisuel (radio et télévision), Internet, la publicité, une réunion publique Ce sont des segmentous que l'on peut isoler sur lesquels on peut dire des choses différentes en terme de statut. Sur une base plus large, communication vient de comunicare et comunio signifiant la mise en commun. [...]
[...] Les grandes masses médiatiques apparaissent ainsi comme structurant la nature même des messages, donc comme structurant ultérieurement les modes de pensée et les formes d'organisation de la cité. C'est l'apparition du pouvoir médiatique, caractérisé par une culture de masse, uniformisant, culture qui tend à se substituer aux autres formes de pouvoir, aux autres formes d'autorité. Bref, selon cette explication de la communication contemporaine, les grands médias créent des événements, et façonnent une certaine perception de la réalité; un événement non médiatisé n'existe pas. [...]
[...] - La loi de simplification, évacuation en politique du complexe. - La loi d'orchestration, donc un chef d'orchestre qui en occupation permanente du terrain avec ces solistes. Les nouvelles modalités de recrutement et de légitimation du pouvoir politique : en dehors des partis politiques, des procédures propres aux institutions traditionnelles puisque de nouveaux leaders sont apparus et se sont légitimés sur le seul terrain de la communication ou des médias. L'un des éléments importants est l'effet de la spirale du silence, François Jost : la communication est un téléthon permanent fondé sur le rituel des argumentaires et des informations omnibus cela renvoi au logique de l'émotionnel et non du politique. [...]
[...] Les médias dominants opèrent et fixent une hiérarchie des événements, des sujets, des valeurs. Les grands médias ne définissent pas directement ce qu'il faut penser mais ceux à quoi il faut penser et donc ceux à quoi on ne pensera pas au sens où un événement non médiatisé n'existe pas Ce qui vaut pour les événements vaut pour les opinions et les valeurs, tout ce qui n'est pas soutenu par les médias est récusé. La spirale du silence d'Elisabeth Noëlle Neumann, c'est le prolongement de l'agenda setting, les médias de masses forment l'opinion selon une logique dites de consensus, qui en valorisant certains événements et en ignorant totalement d'autres sujets aboutissent à appauvrir le débat public et à éradiquer tout sens critique. [...]
[...] C'est ce que fait Sarkozy en étant présent partout. La prise en compte du récepteur : Cela commence au début des années 50 et devient prévalent dans les années 70-80. Théorie dites des effets limités développé à la suite Paul Lazarsfeld, politologue américain, au départ statisticien développant des travaux quantitatifs durant les campagnes électorales essayant de voir les quantités d'informations et les effetous sur les récepteurs, il en conclut que le contenu des messages avec grande quantité d'informations n'est pas nécessairement ce qui est le plus retenu. [...]
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