Révolution culturelle, liberté de la presse, censure, timbre fiscale humide, presse à un sou
Le XIX e siècle est un très grand moment de changement politique et économique avec comme toile de fond une révolution culturelle.
Le développement de la liberté de la presse est globalement lié au développement économique caractéristique du XIX e siècle et mouvement libéral qui se fait jour, mouvement qui pousse au « laissez faire, lassez passez »
Cependant il existe une certaine opposition entre la situation qui prévaut jusque vers les années 1880 et qui interviendra ensuite
Enfin, nous verrons dans une troisième partie à quels problème spécifique fut confronté la presse après la Pemière Guerre Mondiale
[...] Un plus difficile entre deux guerre : la fin de l'Age d'or ? Le prix de vente d'une journal passe de 10 à 50 centimes de 1917 à 1939 Pourtant les journaux français sont alors les moins chers du monde occidental La presse parisienne perd des titres : Les quatre grands (Petit Parisien, Petit Journal, Matin, Journal) ne sont plus en situation hégémonique comme avant guerre caractéristique de l'époque : la mobilité de l'audience des journaux et leur remise en cause permanente En province, le nombre de titres diminue mais les tirages augmentent proportionnellement plus qu'à Paris. [...]
[...] La censure consiste à supprimer, avant sa publication, dans un livre ou dans un journal ou encore, de nos jours, dans un document audiovisuel, un opinion ou une idée de la relation d'un événement. C'est le fait des autorités administratives de l'Etat et non des autorités judiciaires. Malgré le cadre libéral fixé par la loi de 1881 la presse ne bénéficie d'aucune faveur lorsque les militaire demandent et obtiennent, le 30 juillaet 1914, l'instauration de la censure Plus faible en pagination, émaillée de blancs qui marque l'empreinte visible des censeur. [...]
[...] Avec ces différents atouts, le Petit journal, dépasse souvent les exemplaires et suscite une émulation qui éclater la presse populaire Millaud sera aussi faire de ses journeaux un lieu d'animation et de rassemble populaire. Fait extraordinaire, c'est la presse qui rétablit ensuite l'équilibre des choses : Fin novembre 1897, soit près de trois ans après les début de l'affaire, Zola, qui a été convaincu de l'innocence de Dreyfus par le frère de ce dernier, Mathieu, écrit dans Le Figaro : a vérité est en marche et rien ne l'arrêtera / Le 13 janvier 1898, dans l'Aurore, le nouveau journal dirigé par Clemenceau, il lance son célèbre J'accuse Un aspect très révélateur, la censure durant la Première guerre mondiale Qu'est ce que la censure ? [...]
[...] Les grandes innovations éditoriales de l'âge d'or Le XIX e siècle est un très grand moment de changement politique et économique avec comme toile de fond une révolution culturelle. Le développement de la liberté de la presse est globalement lié au développement économique caractéristique du XIX e siècle et mouvement libéral qui se fait jour, mouvement qui pousse au laissez faire, lassez passez Cependant il existe une certaine opposition entre la situation qui prévaut jusque vers les années 1880 et qui interviendra ensuite Enfin, nous verrons dans une troisième partie à quels problème spécifique fut confronté la presse après la Pemière Guerre Mondiale 2 moyen de limiter la presse : censure répression De 1848 à 1881 : des contraintes qui demeurent : De l'ancien Régime, il était demeuré une habitude générale de contrôler la presse et de la museler par certains moments Le premier moyen s'était imposé en 1797, c'était le principe du timbre fiscale humide Dans les faits, le système du timbre humide double les frais des entrepreneurs de presse et les dissuade de vendre au numéro Autre arme dissuasive : le cautionnement En 1818, les Bourbon avaient créé une arme redoutable en instituant le cautionnement qui fait que tout journal politique verse aux caisse publiques une somme considérable en provision d'éventuelles amendes La presse restait donc dans le rang afin de ne pas risquer de perdre le capital investi Le régime des avertissements sous le second Empire : Après le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte, de nouvelles lois très sévères sont adoptées Louis Veuillot a sans doute le mieux exprimé cette situation : La presse à été empoigné e comme une danseuse de mardi-gras, emmenée à la préfecture, immatriculée, soumise à autorisation et aux inspections de salubrité. [...]
[...] Le 19 juin 1940, Jean Prouvost le plus grand patron de presse de l'entre deux-guierres, devient haut commissaire à la propagande : Il le reste à peine trois semaines . La plupart des poids lourds de la presse française sont alors emportés dans la tourmente de la défaite : l'agence Havas, réduite au rôle d'Office français d'information, les grands titres sabordés ou bien petitement repliés en zone sud, et en zone nord sous le pointilleux contrôle de la censure militaire allemande, une presse aux ordres, condamnée à disparaître à la Libération. [...]
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