Presse quotidienne mondiale, ORTF, information brute, recettes publicitaires
Un géant devenu un nain
La france s'est longtemps enorgueillie d'avoir les plus gros tirages de la presse quotidienne mondiale (1,5 million poulr le petit Parisien avant guerre). Elle fait aujourd'hui figure de nain dans la presse quotidienne mondiale et son propre-poids est paradoxalement devenu ridicule au sein de la presse française.
Un nain qui ne possède plus aucun titre millionnaire :
le plus gros quotidien français, Ouest France ne tire qu'à 790000 exemplaires alors qu'en GB deux titres dépassent les trois millions et un le million
Le plus gros allemand, Bild Zeitung, est à 4 Million
La presse italienne et même espagnole a de plus gros tirages
Le premier quotidien japonais, le Yumiori Shimbun est à 10 Million exemplaires
[...] Les grandes caractéristiques de la presse française aujourd'hui Un géant devenu un nain La france s'est longtemps enorgueillie d'avoir les plus gros tirages de la presse quotidienne mondiale million poulr le petit Parisien avant guerre). [...]
[...] Un nain qui ne possède plus aucun titre millionnaire : le plus gros quotidien français, Ouest France ne tire qu'à 790000 exemplaires alors qu'en GB deux titres dépassent les trois millions et un le million Le plus gros allemand, Bild Zeitung, est à 4 Million La presse italienne et même espagnole a de plus gros tirages Le premier quotidien japonais, le Yumiori Shimbun est à 10 Million exemplaires Surtout aucun renouvellement : cela vaut pour la presse de qualité (grand titre) comme pour les populaires et même les quotidien de niche la rentabilité de la presse quotidienne régionale est en outre très trompeuse seule la presse magazine est développée et rentable en France On lit très peu de quotidien en France : Moins de 150 journaux quotidiens/1000 habitants un niveau proche de celui de la Slovaquie (155) ou de la Pologne (145) meilleur que l'Italie (116) et même l'Espagne mais très loin derrière la Norvège la Suisse (592) Autour de 40% des français lisent un quotidien aujourd'hui contre 55% en 1973 : Fin de la grande diversité de la presse parisienne après 1918 Fin des grandes locomotives comme France Soir qui fléchit dans les années 1960 et liquéfaction de la plupart des titres nés à la Libération Emprise de plus en plus forte de la télévision une concurrence qui frappait à l'échelle mondiale pendant ce temps à l'étranger, on inventait du neuf ! [...]
[...] Impossibilité à créer du neuf : Libération (deuxième manière, celui de Serge July) est presque la seule innovation Le Quotidien de Paris, le Matin de Paris ont mis la clef sous le paillasson Echec d'Infomatin en 1993, échec du Sport (petits projets pourtant bien ficelés) Echec des gros projets de Hachette, de Hersant et Maxwell Seule se maintiennent les valeurs sûres dans un cadre fragile : Le Figaro est passé entre les mains de Dassault Le Parisien fut un temps à vendre mais il est resté au sein de la famille Amaury Hachette a acheté un temps Le Monde mais le journal a depuis été repris par un groupes d'hommes d'affaires (Niel : possède Free, Pigasse : banquier, Bergé : ancien hommes d'affaire d'Yves Saint-Laurent) Hégémonisation de l'audiovisuel et affaiblissement des pratiques de lecture : La fin du monopole de l'ORTF a créé de très nombreux médias concurrent de la presse écrit (chaîne de télévision de plus en plus nombreuses, radios d'information en continu qui apportent autant l'information brute en temps réel que des commentaires très détaillés) En même temps, on lit de moins en moins au sein des catégories d'avenir (jeunes, banlieues) Un lectorat âgé et conservateur : au sein du lectorat de Libé comme du Monde seuls des lecteurs n'ont pas fait d'études secondaires c'est un lectorat masculin à 60% Il se recrute parmi les couches traditionnelles : la presse française n'ayant pas voulu relayer les idées de l'après Mai 68, elle n'a pas assuré le renouvellement de son lectorat Les quotidiens sont donc pauvres : les nationaux ont des coûts qui ne cessent d'augmenter et leur recettes sont faibles Ces recettes dépendent majoritairement de la vente au numéro contre 55% en Italie en GB et 35% en Allemagne) : un gros coup et les recettes s'envolent mais trop longue mévente, c'est la catastrophe Les recettes publicitaires sont de plus en plus liées à la grande distribution Les quotidien sont mal gérés : le poids de l'histoire avec l'attribue de la quasi-totalité des titres quotidiens sur des critères politiques la culture française stipule que la presse quotidienne ne doit pas gagner d'argent sous perne d'être vendue tous les groupes de presse quotidienne étrangers ont des taux de rentabilité situés autour de 10% : en France, Amaury est le seul à atteindre Ils sont assistés : L'état aide la presse quotidienne de deux manière : les aides directes allègement de tarifs, faible TVA, exonérations et abattements fiscaux pour les journalistes Statut biaisé de l'AFP qui vend la presse française à des prix hors marché Cela vaut également pour la presse quotidienne en région : Ouest France : 790000 exemplaires Sud Ouest : 360000 exemplaires VDN : 319000 exemplaires Le Dauphiné libéré (Grenoble) : 290000 exemplaires Le progrès de Lyon : 265000 exemplaires La Montagne (Clermont-ferrand) : 240000 exemplaires La Provence : 220000 exemplaires Les DNA : 217000 exemplaires La NRCO : environ 200000 exemplaires 5 groupes important : De Nantes au Havre : Ouest France De Nancy jusqu'à Grenoble : Epra Côte Méditerranéenne : ERSAN Bordeaux, Montpellier et Toulouse : Sud Ouest la Dépêche Au centre : Centre France la Montagne Pas de phénomènes de supra-régionax en france : La Vanguardia, le Frankfurter Allegemeine Zeitung ou le Suddeutshce Zeitung, La Stampa, le Corriere Della Serra sont que des régionaux Mais il n'y a pas de polycentrisme de commandement en France. [...]
[...] La seule tentative de faire un tel journal (le journal Rhône-Alpes) dans une région qui dépasse la taille critique fut un échec Zone de friction, zones de pénétration : il y a des zones déficitaires et des zones nourricières l'un dans l'autre, le système fonctionne mais à petite échelle et des bases de faible rentabilité Inverser la tendance, cela veut dire engager la guerre avec le concurrent dans la réalité, personne n'en profite et les dégâts sont tels que la concentration s'accélère dans une pseudo diversité La PQR est donc un contre exemple de diversité : concentrée, sous capitalisé, vivant au crochet de l'AFP et la plombant , sans imagination et sans innovation. [...]
[...] Elle fait aujourd'hui figure de nain dans la presse quotidienne mondiale et son propre-poids est paradoxalement devenu ridicule au sein de la presse française. [...]
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