médias, alphabétisation, presse écrite, diffusion de l'information, cadre légal aux publications
Les progrès de l'alphabétisation, l'essor des moyens de transport, l'apparition du linotype (marquant la fin des saisies manuelles). Autant de faits qui, à la fin du XIXème siècle en France, permettent un diffusion massive de la presse écrite. Alors très présente dans la société, la presse est soumise à l'autorité de l'Etat, comme en témoigne la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Loi qui impose un cadre légal aux publications, exige une véracité des articles proposés, etc. On comprend ainsi qu'un rapport plus libéral uni désormais l'Etat français et les médias, soumis à des règles nationales plus souples qu'elles ne l'étaient. Comment a évolué la relation entre l'Etat et les médias en France depuis 1890 et quels ont été ses enjeux?
[...] Certains, tels que l'Humanité, sont publiés clandestinement après avoir reçu une interdiction de l'Etat (dès août 1939 pour l'Humanité). La radio est elle aussi sous contrôle permanant de l'Etat, qui dispose de ses propres radios comme Radiodiffusion Nationale (en zone libre) ou Radio-Paris (en zone occupée). Si malgré le brouillage des ondes les Français parviennent à écouter la BBC, ils sont passibles, en zone occupée, d'arrestation et de déportation. C'est la raison pour laquelle peu de Français ont répondu à l'appel du 18 juin 1940, lancé par le Général De Gaulle. [...]
[...] La radio, plus libre que la télévision, apporte aux manifestants une aide précieuse, qui leur permettait de gérer au mieux leurs déplacements (notamment pour se regouper et se soutenir face aux répressions). Si ces révoltes n'ont pas directement fait céder Charles de Gaulle, il quitte le pouvoir l'année suivante. Quant à l'ORTF, elle est finalemnt démeneléa en 1974 par Valéry Giscard d'Estaing. Force est de constater qu'à partir des années 1970, on assiste en France à une libéralisation progressive des médias. [...]
[...] Il confirme lors du Putsch des généraux du 22 avril 1961 qu'il est capable de répondre face aux crises en raisonnant l'armée française par la radio. En ce sens, ce sont donc les médias (hors presse écrite) qui lui ont valuun retour en tant que président du Conseil le 28 mai 1958. En 1964, l'Office de Radio-Télévision Française est crée, dans le but d'unifier sous une même autorité politique les médias audio-visuels. Le contrôle des médias est par conséquent accentué. [...]
[...] C'était sans compter sur l'anticipation du ministre Eugène Fort qui a soumis ce média à un censeurface aux menaces de manifestations qui s'accentuaient. Ces deux crises françaises illustrent donc des relations difficiles, voir conflictuelles entre Etat et médias sous la IIIème République. Si la Première Guerre mondiale a été l'objet de propagande et de censure (la loi sur la presse de 1881 est suspendue), elle reste un cas isolé de sévérité de l'Etat qui se veut plutôt libéral à l'égard de la presse jusqu'en 1934. [...]
[...] Indépendance forcée, certes, puisque des exemples récents, tels que la polémique suite à un film américain critiquant le prophète Mahomet (film diffusé sur la toile) a été source d'une grande tension au sein du pays. L'Etat n'a donc pas eu l'occasion d'avoir un aperçu de l'information avant ou il l'aurait très probablement censurée. Les médias peuvent donc générer des conflits intérieurs auxquels l'Etat n'est pas préparé. La masse d'informations et leur partageinternational font de l'internet un danger pour l'Etat qui peut alors avoir à rétablir une situation hostile. [...]
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