Exposé sur le cosmodrome de Baikonour. la station de lancement de l'ex URSS
[...] Elle n'a été rebaptisée Baïkonour que dans les années 1990. En fait, la vraie ville de Baïkonour est une ville minière située à plusieurs centaines de kilomètres du cosmodrome. Celui-ci n'avait été baptisé de Baïkonour pendant la Guerre froide que dans un effort assez vain pour cacher sa localisation exacte aux puissances étrangères. Aujourd'hui, près de 80000 personnes vivent aux alentours de Baïkonour, toute l'économie de la région étant fortement liée aux activités spatiales. Suite à l'effondrement de l'Union soviétique, la Fédération de Russie, qui ne possède pas de base de lancement sur son territoire apte a envoyé d'importantes charges sur orbite géostationnaire, loue le cosmodrome de Baïkonour aux autorités kazakhs. [...]
[...] Le cosmodrome de Baïkonour Le Cosmodrome de Baïkonour est un centre spatial russe situé au Kazakhstan. Le cosmodrome a été construit par l'Union Soviétique et inauguré le 2 février 1955. À l'origine, il a été conçu pour tester des missiles balistiques intercontinentaux. C'est ensuite de là qu'ont été lancées les fusées emmenant Spoutnik I et Spoutnik II, puis Youri Gagarine dans l'espace. Bien que Baïkonour partageait l'essentiel des lancements spatiaux soviétiques avec le Cosmodrome de Plesetsk, ces deux bases étaient plus complémentaires que concurrentes: alors que Plesetsk est idéal pour des lancements sur orbites très inclinées du fait de sa haute latitude, proche du cercle polaire arctique, Baïkonour étant plus proche de l'équateur peut facilement atteindre l'orbite géostationnaire, ou d'autres orbites peu inclinées comme notamment celle utilisée pour atteindre la Station Spatiale Internationale. [...]
[...] Ainsi, tous les lancements de missions habitées et de satellites géostationnaires russes se font depuis le Cosmodrome de Baïkonour. Il faut noter cependant qu'en 1997, le président Boris Ieltsine inaugure le cosmodrome de Svobodny en pleine Sibérie russe, sur la base d'anciennes installations militaires, et dont la latitude autorise des lancements vers l'orbite géostationnaire. Cependant par manque de financements, la Russie ne parviendra pas à construire des pas de tir permettant l'envoi de charges importantes, elle reste donc tributaire du Kazakhstan. [...]
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