Elle prend place au lendemain de la guerre de Troie et met en scène Andromaque, veuve d'Hector et prisonnière de Pyrrhus. Ce dernier s'éprend d'Andromaque et bien qu'il soit censé épouser la Grecque Hermione, il déclare sa passion à Andromaque. Celle-ci le rejette, toujours éprise de son défunt époux. Pyrrhus menace alors d'attenter à la vie d'Astyanax, fils d'Hector et d'Andromaque, pour forcer cette dernière à l'épouser.
[...] Commentaire de la scène acte I d'Andromaque, de Racine Andromaque est une tragédie écrite par Jean Racine. Elle prend place au lendemain de la guerre de Troie et met en scène Andromaque, veuve d'Hector et prisonnière de Pyrrhus. Ce dernier s'éprend d'Andromaque et bien qu'il soit sensé épouser la grecque Hermione, il déclare sa passion à Andromaque. Celle-ci le rejette, toujours éprise de son défunt époux. Pyrrhus menace alors d'attenter à la vie d'Astyanax, fils d'Hector et d'Andromaque, pour forcer cette dernière à l'épouser. [...]
[...] Ainsi, le désespoir d'Oreste de voir son amour non retourné et ses confidences à son ami permet aux spectateurs de comprendre que Pyrrhus, roi d'Epire, en préférant la troyenne Andromaque à sa promise grecque Hermione, risque de voir ses alliés grecs se retourner contre lui. De plus, il garde en captivité le fils du défunt Hector. Or, cela ne plaît guère aux autres rois grecs, sûrement par crainte qu'une fois adulte, il ne vienne chercher vengeance. Ainsi, le spectateur apprend également qu'Oreste est l'ambassadeur des rois grecs auprès de Pyrrhus, pour le convaincre d'exécuter Andromaque et son fils, mettant ainsi définitivement fin à la guerre de Troie. Cependant, Oreste n'accepte sa mission que dans le but secret de conquérir Hermione. [...]
[...] Le spectateur, maintenant informé de l'intrigue, attend avec impatience de voir où tout cela va mener les personnages. Et comprend que le ressort principal de cette tragédie est bien la passion amoureuse : Oreste, qui aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime son défunt époux. Avec une telle configuration d'amours non réciproques, le spectateur devine aisément la fin tragique qui se profile ! Mais la question qui s'impose à son esprit n'est pas : la mort va-t-elle frapper mais plutôt combien de fois va-t-elle s'abattre sur cette cour ? [...]
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