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L'histoire de la publicité en France est un sujet qui a été peu ou partiellement traité par l'histoire contemporaine avant l'ouvrage de Marc Martin. Sujet abandonné des historiens au profit des sociologues et des économistes, il s'agit pourtant d'un objet d'étude historique intéressant et indispensable pour comprendre notre société actuelle. En effet, la publicité moderne, telle qu'on la connait à l'heure actuelle est apparue en France dans les années 1945-1950 et connait un essor rapide. Elle accompagne les changements et les mutations de la société française durant les années 1950 et s'inscrit dans la durée puisqu'elle fait partie de notre quotidien aujourd'hui plus que jamais.
L'historien est un précurseur en la matière. Cependant, s'il existe un ouvrage qui a peut-être motivé son entreprise, c'est sans doute celui de Jules Arren intitulé Comment il faut faire de la publicité, écrit en 1912. A la différence de Trois siècles de publicité en France, le livre de Jules Arren est un véritable manuel de la publicité, destiné aux commerçants et aux industriels pour les aider à comprendre les meilleures stratégies de diffusion commerciales de leurs produits. Le livre de Marc Martin quant à lui se destine à un public différent.
[...] L'entrée en scène de la publicité politique. Le retour de l'esprit anti pub : le consumérisme. Chapitre 10 : Marché publicitaire et médias. L'ère de la concurrence surveillée (1956-1973) La libération : avantage à la presse. La publicité, facteur de sélection dans la presse quotidienne. L'époque des grands magazines nationaux. Le réveil des radios périphériques. La fureur des salons et des foires régionales après guerre. De 1954 à 73, un débat permanant, des supports publicitaires rares et trop chers. Première phase de fermentation dans les médias : 1954- : l'arrivée des newsmagazines : l'arrivée de la publicité à la télévision publique. [...]
[...] Conflits internes de la profession : « petites et grandes agences ». Un marché publicitaire dominé par des entreprises nationales. Havas, du contrôle de l'Etat à la privatisation. L'étonnante réussite de Publicis. PSC&G, les mousquetaires de la « pub ». Agences et annonceurs : l'arrivée des centrales d'achat. Les surprises de la déréglementation de l'audiovisuel. Le freinage des investissements à la télévision. Le sort des différentes catégories de presse. Conclusion Une succession de décollages manqués et d'espoir déçus. Un pays résistant à la publicité. [...]
[...] La publicité devient alors un objet moderne au cœur des attentions. La multiplication des réclames a pour conséquence une augmentation notable du nombre de boutiques en France durant les années cinquante. Cependant, ces petites boutiques laissant peu à peu la place aux grandes enseignes. Ces nouveaux commerçants arrivent avec une conception différente. Ils distribuent la marchandise et cela est rendu possible car d'une part le pays est devenu stable économiquement et d'autre part parce que les clients potentiels de plus en plus nombreux savent ce qu'ils veulent car ils sont informés par une publicité de plus en plus présente. [...]
[...] Ces techniques influencent une professionnalisation de la publicité qui attire les femmes. Quant aux hommes, ils se situent principalement dans les hautes sphères. Ces deux aspects influencent une image de la femme dévalorisante dans la publicité. Inspirée par de nouvelles techniques venues des Etats-Unis et par l'émergence des techniques scientifiques, on a vu que la publicité de la France après la seconde guerre mondiale prenait le chemin d'un développement croissant et pérenne. Il ne faut pas cependant négliger les changements de mentalité de la société Française. [...]
[...] Son travail s'est essentiellement basé sur des recherches statistiques ainsi que des témoignages. Il s'est sans aucun doute aidé de ses connaissances personnelles ainsi que d'autres livres d'histoire contemporaine mais n'a pas vraiment pu s'inspirer de travaux antérieurs si ce n'est quelques éléments du livre de Jules Arren Comment il faut faire de la publicité écrit en 1912 dont il a pu éventuellement tirer des chiffres en ce qui concerne la période. Marc Martin a ensuite quasiment effectué un travail de journaliste en recueillant des illustrations et des témoignages, des exemples, des statistiques ainsi que des études qui lui ont permis de dégager des évolutions et des tendances. [...]
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