La société du spectacle est une critique de la marchandise et de sa domination sur la vie qui se retrouve dans l'aliénation de la société de consommation. Le concept de « spectacle » se réfère à un mode de reproduction de la société basé sur la reproduction des marchandises de plus en plus nombreuses et de plus en plus semblables. Le « spectacle » est alors, d'après Guy Debord, pour nous une vie artificielle que nous impose la société capitaliste.
En effet, le spectacle serait une idéologique économique dans la sens où notre société actuelle prône l'universalité d'une vision unique de la vie à cause de la production de masse, et ce pour maintenir la reproduction du pouvoir et de l'aliénation.
Le spectacle serait, pour Guy Debord, le moyen de propagande de l'emprise du capital sur les vies mais aussi un rapport social entre des personnes médiatisé par des images.
[...] Debord considère que nos vies sont des spectacles mais je ne suis pas d'accord sur ce point. Oui nous veillons à paraître sous notre meilleur jour lorsque nous sortons de crainte d'être mal perçus, nous veillons à ne pas avoir de paroles mal placées, mais cela n'est pas un spectacle, c'est une autre facette, ce n'est pas une autre vie, s'en est une partie. Pour Debord nous avons deux vies, je pense que cela est simplificateur et nous réduit à de ridicules bêtes de scène. [...]
[...] Le spectacle est alors, d'après Guy Debord, pour nous une vie artificielle que nous impose la société capitaliste. En effet, le spectacle serait une idéologique économique dans le sens où notre société actuelle prône l'universalité d'une vision unique de la vie à cause de la production de masse, et ce pour maintenir la reproduction du pouvoir et de l'aliénation. Le spectacle serait, pour Guy Debord, le moyen de propagande de l'emprise du capital sur les vies mais aussi un rapport social entre des personnes médiatisé par des images. [...]
[...] Il montre l'avance contemporaine du capital sur la vie de tous les jours, dans les moyens qu'il emploie, dans ses finalités modernes de conquête, et dans son emprise sur le monde à travers la marchandise. Ce qu'il a écrit en 1967 sur La société du spectacle s'est avéré vrai en 1968 lors des révoltes de mai. Son livre n'a pas changé les choses mais a ouvert les yeux sur beaucoup de sujets. Critique externe La pensée des situationnistes ne se limite pas à celle d'un homme, Guy Debord. [...]
[...] Guy Debord, La Société du Spectacle Biographie Guy Debord est né en 1931. Il fut le théoricien secret et actif du groupe situationniste, mouvement protestataire issu des révoltes étudiantes. En 1953, il écrit Ne travaillez jamais : son mode de vie fut celui de la dérive, de l'errance et de la curiosité. En 1957, il fonde l'Internationale Situationniste. Homme d'une grande intransigeance, il fut le critique exemplaire de La société du spectacle. Pour lui, le consumérisme signe le début de la marchandisation des valeurs et la société ne peut plus être perçue que comme une représentation. [...]
[...] Pour Debord, la domination du spectacle a élevé une génération pliée à ses lois. Le spectacle organise avec maîtrise l'ignorance de ce qui advient et l'oubli de ce qui a pu quand même en être connu. Il a une telle faculté de pouvoir qu'il peut faire ce qui désire de la mémoire du peuple. La société : Debord aborde cet essai de manière socio-politique. Il fait sans cesse référence à Engels et Marx. Pour lui, le peuple doit prendre conscience de sa production pour se forger son histoire. [...]
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