Dans ce premier chapitre, les conceptions théoriques contrastées vont être abordées. La communication politique étant un objet flou, nous pouvons dégager quatre conceptions de la communication politique. La première est la conception instrumentale, celle-ci définie la communication politique comme l'ensemble des procédés et des techniques dont disposent les acteurs politiques pour séduire, gérer et circonvenir l'opinion publique. C'est la représentation dominante de la communication politique dans le sens ordinaire du terme. Cette conception recouvre en partie la réalité mais dont on peut s'interroger sur le point de savoir si elle décrit la totalité des manifestations de la communication politique. Cette représentation est fortement associée à une conception technocratique du politique projeté sur une conception manipulatoire de la communication. On considère cette définition comme partiellement satisfaisante. La seconde conception est celle nommée œcuménique. Elle peut s'appliquer à toutes les formes d'information et de communication qui se déroulent dans le système politique. La communication politique est conçue comme (définition de Morris) « un processus interactif concernant la transmission de l'information entre les acteurs politiques, les médias d'information et le public ». Dans cette représentation des choses, l'idée qui domine est celle de la circulation de l'information. Comme si il y avait dans le système politique une circulation sans entrave, sans obstacle et une absence de rapport de force entre les différents protagonistes. On retrouve dans la définition de Cotteret en gouvernants et gouvernés, il définit la communication politique comme l'échange d'information entre gouvernants et gouvernés par des canaux de transmission structurés ou informels.
[...] Gerstle Jacques, la communication politique Dans ce premier chapitre, les conceptions théoriques contrastées vont être abordées. La communication politique étant un objet flou, nous pouvons dégager quatre conceptions de la communication politique. La première est la conception instrumentale, celle-ci définie la communication politique comme l'ensemble des procédés et des techniques dont disposent les acteurs politiques pour séduire, gérer et circonvenir l'opinion publique. C'est la représentation dominante de la communication politique dans le sens ordinaire du terme. Cette conception recouvre en partie la réalité mais dont on peut s'interroger sur le point de savoir si elle décrit la totalité des manifestations de la communication politique. [...]
[...] Dans le premier ouvrage, il est mis en évidence que la campagne renforce les prédispositions politiques des individus et que les effets de conversion sont par conséquent très faibles. Dans le second, on observe que la prédisposition partisane est le meilleur indice de prédiction du vote. Il faut attendre les années 1970 pour que les études menées nous indiquent que la campagne joue un rôle effectif. Cela s'explique par le déclin de l'identification partisane. Il faut tout de même indiquer que les effets de la campagne sont faibles (Iyengar et Petrocik). [...]
[...] Pour reprendre la distinction faite par Pippa Norris, on remarque trois âges dans la communication politique. Nous n'allons pas nous appuyer longuement sur ces trois âges mais nous pouvons dire que les deux premiers âges ont connu une évolution caractérisé par le passage dans un premier temps d'une communication politique dense à destination de publics captifs à une situation caractérisée par une communication politique moins substantielle dans le second âge qui est destinée à des publics plus autonomes et plus informels. [...]
[...] Etude sur les problèmes de communication entre les groupes. Thème étudié chez Toffler et Moles. Pour Jacques Gerstlé, l'agenda politique est l'ensemble des enjeux et des problèmes perçus comme appelant à un débat public et éventuellement une décision qui s'impose à tous (p48). p 52 p 89 p 96 L'agenda est définit comme étant (définition de Jean Padioleau) constitué par l'ensemble des problèmes perçus dans une collectivité comme méritant un débat et une régulation par l'autorité publique notion que l'on doit à Ronald Inglehart dans la révolution silencieuse Pour lui, on a quatre principes centraux du gouvernement représentatif : - les gouvernants sont désignés par élections, à intervalle régulières. [...]
[...] On parle d'effets persuasifs pour indiquer que l'information n'a pas que des effets cognitifs. Enfin, nous allons évoquer la mise en œuvre des mécanismes persuasifs. Comme nous l'avons indiqué précédemment l'objectif des mécanismes de persuasion est l'emprise sur les perceptions publiques, c'est pour cette raison que nous allons nous intéresser à l'effet d'agenda[10] qui joue un rôle non négligeable. Pour Cohen, le pouvoir supérieur consiste à orienter la l'attention du public sur certains objets ainsi la presse n'est pas simplement un convoyeur d'informations. [...]
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