Lancée en France dans les années 60, la presse gratuite est présente dans l'ensemble des moyennes et grandes villes françaises. Elle touche 50% de la population des grandes villes et 80% de la population des villes moyennes. Ces taux en font un média particulièrement attractif, notamment par la proximité qui s'en dégage.
La presse gratuite souffre de trois maux auprès des annonceurs : une image bas de gamme, un manque d'études fiables permettant de connaître le lectorat et la quasi-absence d'offres permettant des campagnes nationales.
Aujourd'hui, nous constatons l'émergence d'une presse gratuite « de qualité ». Dès son apparition en France en 2002, la presse gratuite d'information et ses journalistes connaissent de vives critiques de la part de la presse payante. Si elle est aujourd'hui intégrée, cette presse reste tout de même mal acceptée.
L'arrivée des titres Metro et 20 Minutes pourrait concurrencer certains quotidiens généralistes. En effet, le contenu de ces quotidiens représente l'une des fonctions primaires de la presse qui est l'information. D'un autre côté, l'apparition de ces titres pourrait avoir un effet positif sur la presse car elle permettrait de la faire connaître à une certaine catégorie de la population. En effet, il ne faut pas oublier qu'en tant que produit, la presse quotidienne classique reste relativement chère pour une majeure partie de la population.
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[...] Mais cela ne veut pas dire pour autant que les journaux gratuits ne doivent pas tenir compte des réactions de leur lectorat. Et même si la presse gratuite n'a pas le même souci que la presse payante de fidéliser ses lecteurs et de leur plaire, elle a cependant elle aussi besoin de satisfaire son lectorat pour attirer les annonceurs. L'échec pour un journal payant n'est d'attirer aucun lecteur ni annonceur. Pour les gratuits, n'attirer aucun lecteur à moins d'importance dans la mesure où le journal est distribué, qu'il plaise ou non. [...]
[...] Mais le vrai démarrage de la publicité de la presse est due à Emile de Girardin qui, le 1er juillet 1836, lance La Presse, premier journal à un prix d'abonnement extrêmement bas. Le principe est simple, il s'agit de partager le financement de la presse entre les recettes de ventes et les recettes publicitaires. Ce principe connaît un franc succès, si bien qu'en 1840, les recettes publicitaires dépassent les recettes de ventes. L'exemple est ainsi suivi par d'autres journaux plus importants. Peu à peu, la publicité devient accrocheuse et séduisante, la structure de la presse française en est ainsi transformée. [...]
[...] Autre réfractaire à ce genre de presse, Serge July, directeur de Libération, qui ne cache pas son amertume envers les gratuits : "Les gratuits ont l'apparence des quotidiens d'information, l'odeur et l'allure du papier journal, mais la ressemblance avec les quotidiens d'information s'arrête là. " Les lecteurs "contre" la presse gratuite quant à eux, estiment que le contenu des quotidiens gratuits est "vide" et que l'information présentée n'est que prétexte à un nouveau support publicitaire. Et puis il y les ni pour ni contre qui admettent lire la presse gratuite et acheter Libération ou Le Monde quand il y a un évènement, pour lire les éditos et avoir plus de commentaires et d'analyses. V. Le public 1. [...]
[...] Histoire de la presse gratuite 1. La presse française 1. Définition Nous définirons la presse écrite comme l'ensemble des quotidiens, des publications périodiques et des organismes professionnels liés à cette activité. L'objectif principal de la presse écrite est de diffuser de l'information, intégrant ainsi des journaux sur l'actualité, des journaux d'opinion et une presse de renseignement. Mais la presse écrite diffuse également du divertissement, il s'agit alors d'une presse récréative, de loisirs et d'évasion jeux) Cependant, il est utile de spécifier que la presse écrite est aussi un support pour la publicité. [...]
[...] Comme nous l'avons vu et répondant à une évolution logique, avec la presse gratuite, un nouveau type de publications apparaît, qui est totalement financé par la publicité. Le principe est simple, il s'agit de combiner la formule de financement du catalogue avec l'apparence et le contenu de la presse. Cette presse gratuite doit alors être considérée à cette époque comme un trait d'union entre la formule du journal et la feuille publicitaire. Pendant longtemps, la presse gratuite était dominée par la presse d'annonces gratuites mais de nombreux titres territoriaux, culturels et thématiques se sont de plus en plus développés. [...]
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