Qu'elles soient généralistes, thématiques ou musicales, les radios sont à ce jour, incontournables pour l'information, le divertissement et la musique.
C'est notamment le cas de NRJ, station créée en 1981, qui devient privée à la suite de la libéralisation des radios libres.
A l'origine créée pour un public féminin, NRJ se tourne cependant vers un public « jeune », en fondant sa popularité sur une programmation musicale du même type. Le phénomène NRJ débute alors en 1983, date à laquelle la station devient privée. Tout au long de sa carrière, cette station musicale va connaître plus ou moins de contraintes qui la conduiront au jour d'aujourd'hui, à son apogée.
Qu'est-ce que le phénomène NRJ ? A quoi est-il dû ? Est-ce l'évolution constante de cette station qui a fait qu'elle devienne numéro un, ou au contraire, un coup de pouce l'a-t-il propulsée au sommet du paysage radiophonique ?
[...] En faisant place au patrimoine de la chanson française et internationale, dans ses programmes, NRJ a su séduire la tranche des 13-35 ans. Tout cela sans nier l'importance des programmes d'antennes libres et de jeux/concours, qui ont avantagé cette réussite. Même si l'audience de NRJ est en progression constante, nous pouvons tout de même constater que c'est la prise en compte des 13 ans et plus dans les enquêtes de Médiamétrie, à partir de 2002, qui lui permet de ravir la 1re place à RTL et de symboliser la réussite des radios thématiques. [...]
[...] Les fameuses radios libres, nées 20 ans auparavant sur la FM, ont désormais confirmé qu'elles ont bel et bien fait leur place dans le paysage radiophonique français, devenu très concurrentiel. Etudions désormais la place et l'évolution de la station musicale NRJ, des années 1990 à 2005. Une progression constante Comme nous venons de le citer précédemment, NRJ est devenu la radio la plus écoutée, toute tranche d'âge cumulée, devant RTL. Cette première place est- elle due à une évolution constante ? C'est ce que nous allons tenter d'étudier ici. [...]
[...] Enfin, le dernier objectif de NRJ semble être celui de distraire l'auditeur par le biais de sa programmation musicale, de ses jeux/concours et des discussions qu'elle propose. Cependant ce n'est pas tout. D'autres facteurs font de cette radio musicale, une réussite incontestée : La programmation musicale : Comme nous avons pu le dire précédemment, NRJ met en avant toutes les nouveautés musicales, particulièrement francophones. Elle annonce aussi le programme des œuvres culturellement incontournables, comme les sorties cinéma par exemple. Elle valorise en particulier le patrimoine de la chanson française, en diffusant les nouveautés musicales françaises du moment. [...]
[...] Ainsi, le défi que doit donc relever la radio menace le triptyque INFORMER, CULTIVER et DISTRAIRE. III) NRJ : une station qui trouve sa place en bravant les interdits Le 9 novembre 1981 est une date clé dans l'histoire de la radio. En effet, après son élection, le président François Mitterrand, propose, avec son ministre de la Communication, d'autoriser les radios dites libres à diffuser. Cependant, cette diffusion n'est permise qu'à plusieurs conditions : - Première condition : que les radios ne se constituent pas en réseaux - Deuxième condition : qu'elles émettent sans brouiller les programmes de la bande FM, donc à des puissances raisonnables - Troisième condition : qu'elles ne passent pas de publicité à l'antenne La publicité Les réglementations citées précédemment seront assez vite contournées. [...]
[...] La constitution en réseaux Enfin, pour poursuivre son chemin, NRJ va franchir la troisième et dernière interdiction émise par François Mitterrand. En effet, NRJ est l'une des premières radios à se constituer un réseau de radios franchisées en régions. Cette décentralisation permet de faire connaître la marque NRJ au reste de la France. La radio se développe donc en constituant un réseau de radios franchisées en régions, mais le 2 octobre 1985, coup de théâtre : six de ces stations franchisées quittent soudainement NRJ pour créer leur réseau : le réseau FUN RADIO. [...]
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