Depuis quelques années, les petits écrans du monde retransmettent de plus en plus de productions françaises, comme la série Sous le soleil, diffusée depuis plus de dix ans par la chaîne de télévision TF1 et baptisée Saint-Tropez à l'étranger, mais aussi la série policière Julie Lescaut ou l'adaptation télévisée du roman de Jules Renard, Poil de Carotte, ou celui de Victor Hugo, Les Misérables.
Si les œuvres littéraires restent une garantie de succès, la notoriété des acteurs français permet également aux feuilletons de se frayer dans les grilles étrangères. C'est le cas, par exemple, de la série Fabio Montale qui séduit le public grâce à l'icône internationale Alain Delon. Si l'animation reste le domaine le plus dynamique à l'export (car facile à traduire et destinée à un public jeune, plus captif), le documentaire réussit également une percée intéressante grâce au savoir faire français.
Enfin, la production en elle-même et le monde de l'audiovisuel en général est un domaine qui nous intéresse tout particulièrement. En effet, le monde de la production cinématographique et celui de l'animation sont des secteurs d'activités qui nous attirent beaucoup et dans lesquels nous aimerions pourquoi pas travailler plus tard.
Tout au long de notre dossier, nous allons vous présenter le groupe Marathon au sein de la holding Finhera. Car, désormais, l'avenir du groupe Marathon nous est apparu indissociable de cet ensemble, numéro deux derrière Endemol au niveau français. Ensuite dans un second point, nous vous présenterons le marché de l'audiovisuel au sein duquel évolue Marathon ainsi que les grandes tendances 2005. Par la suite, nous aborderons le rapprochement décisif Finhera-Marathon étape essentiel dans son développement. Enfin, nous conclurons en analysant l'entreprise en ce qui concerne ses forces et ses faiblesses.
[...] De plus, elle a bâti une importante expérience en coproductions internationales. Ses compétences en recherche et développement En matière de recherche et développement, Marathon dispose de réelles compétences dans les procédés de production comme les effets spéciaux et la numérisation de la chaîne cinéma. Par exemple, La fabrication de programmes faisant appel à des données de natures très différentes, doit s'exécuter sur des plates-formes techniques variées, et intégrer des outils logiciels d'origines diverses qui rend nécessaire de disposer de méthodologies de développement spécifiques. [...]
[...] Cette logique qui s'impose à Marathon, induit bien sûr un partage du travail. De plus, la rupture de la chaîne technique pose nécessairement des problèmes de transport, de vérification, éventuellement de changement de support et de compatibilité entre les équipements des uns ou des autres, d'où, nécessairement, une productivité moindre. Ces incohérences produisent un surcoût. Ainsi, la fragmentation de la chaîne de fabrication est souvent responsable de la mauvaise interaction entre production et prestation. Elle induit la fragmentation des responsabilités sur le plan artistique, technique et financier et tendanciellement des pertes de savoir-faire. [...]
[...] Le groupe veut devenir un grand de la production audiovisuelle. Après avoir été intégré au holding Finhera, Marathon fait désormais parti d'un groupe numéro deux en France juste après le groupe Endemol, Finhera devrait réaliser 120 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ces groupes, ou des entités comme Endemol, s'inspirant du modèle «studio», intègrent la production et la distribution. Ils symbolisent le succès d'un type d'entreprises tournées vers l'extérieur et dont le «business model» repose sur une approche mondiale de la création de programmes et un souci de maximiser l'ensemble des droits. [...]
[...] Marathon en matière d'animation enregistre également de bons résultats (avec Totally Spies ou encore Martin Mystère) mais en termes de production l'entreprise ne se situe qu'au 6ème rang sur le marché français. Marathon, en termes de documentaire est le deuxième fournisseur pour Canal +avec 5 heures de programmes vendus en 2004. Un développement sous deux formes principales Une croissance horizontale Marathon a racheté l'entreprise Télé Images Ce développement par croissance horizontale a tout d'abord permis à Marathon de renforcer sa position concurrentielle et d'affirmer sa volonté de grandir. [...]
[...] Cela est un vrai plus pour Marathon. Une exportation à développer malgré la faiblesse des aides La faiblesse de ses exportations On n'exporte que ce que l'on produit! Cette observation de bon sens explique l'essentiel de la faiblesse des exportations de Marathon et françaises en général. Cela est d'autant plus vrai si l'on compare aux exportations des principaux concurrents. Or, à l'exception notable de l'animation, nous produisons beaucoup moins que nos voisins et les commandes de nos diffuseurs ne portent pas, pour l'essentiel, sur les programmes qu'attendent les acheteurs étrangers, pour des raisons de contenu et de format. [...]
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