Nous allons nous pencher sur l'étude de deux organismes publics allemands : l'ARD et la ZDF. Il faut préciser que nous nous concentrerons davantage sur les chaînes de télévision, que sur les radios. Dans un premier temps, nous verrons la création de ces deux chaînes publiques nationales, puis leur fonctionnement, leur mode de financement, leurs stratégies. Ensuite, nous donnerons quelques chiffres en ce qui concerne le marché publicitaire, les parts d'audience, et les parts de marché. Et enfin, nous nous concentrerons sur différents problèmes posés par l'ARD et la ZDF.
[...] MICHEL, Hervé. Les télévisions en Europe. Paris : Presses universitaires de France p. MICHEL, Hervé. La télévision en France et dans le monde. Paris : Ed Puf BALLE, Francis. Les médias. Paris : Flammarion p. ALBERT, Pierre. [...]
[...] Elles ont une mission bien définie : elles doivent assurer la liberté d'expression. Au début du duel entre chaînes publiques et chaînes privées, l'ARD et la ZDF ont voulu battre les chaînes privées en augmentant la part de divertissement populaire dans leurs grilles de programmes, pour ressembler davantage à ces chaînes privées, mais très vite, elles ont abandonnés cette idée, conscientes qu'elles allaient finalement perdre leurs spécificités. Alors, elles ont élaborés une autre stratégie. Les radios ont réussi à freiner la progression de leurs concurrents en multipliant leurs programmes. [...]
[...] Ces chiffres nous montrent la suprématie des deux organismes face aux autres groupes publics. Elles dominent le paysage télévisuel allemand grâce à une structure bien établit. Néanmoins, depuis la chute du mur de Berlin, en 1989, et la réunification de l'Allemagne, la télévision publique doit faire face à la concurrence. En effet, la réception des programmes télévisés s'est élargie, puisque de nouvelles chaînes, notamment des chaînes privées (et des radios privées) se sont développées. La multiplication des chaînes entraîne une sérieuse concurrence que l'ARD et la ZDF tentent de relever, mais la compétition est rude. [...]
[...] En effet, à l'époque, les recettes publicitaires de la chaîne RTL uniquement dépassaient les recettes publicitaires de l'ARD et la ZDF réunies. On constate que les recettes publicitaires de la télévision publique baissent entre 1991 et 1992, ce qui implique que les annonceurs se détournaient peu à peu de celle-ci au profit de la télévision privée. En effet, de 1991 à 1992, il y a un certain déclin de l'intérêt des annonceurs, puisqu'en 1991, les chaînes publiques drainent du marché publicitaire de la télévision (soit presque la moitié), et un peu moins de en 1992 (soit même pas un tiers). [...]
[...] Cependant, le montant de la redevance est fixé par la conférence des ministre-présidents des Lander et approuvée par les parlements régionaux. Pour finir, la redevance est collectée par une agence indépendante, créée spécialement à cet effet par les établissements publics, la Gebühren-Einzugs-Zentrale et est directement reversé aux chaînes de télévision publique. Depuis, le 1er avril 2005, le montant de la redevance télévisuelle s'élève à 17,03 euros par mois et par foyer. Cette somme a été votée pour la période 2005-2008. En moyenne des foyers sont exonérés, en particulier les personnes handicapées et les bénéficiaires de l'aide sociale. [...]
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