Dans les années 80, l'ère des micro-ordinateurs atteint un premier stade de maturité. En 1977, Apple (et ses inventeurs Steve Jobs et Steve Wozniak) crée l'Apple II. En 1981, IBM lance sur le marché son tout premier PC. En 1985, Windows apparaît... Les PC se sont dotés de plus de capacité de mémoire permettant la manipulation et le stockage des documents à moindres frais. Ensuite ce fut le temps des logiciels et des jeux vidéo. Des centaines de milliers de logiciels furent créés, correspondant à une gamme de fonctions plus large et entraînant des gains de productivité toujours plus importants.
Quelques années plus tard, au milieu des années 90, une minorité découvre qu'avec un ordinateur et un accès à un réseau initialement mis en place pour permettre la collaboration entre chercheurs, il est désormais possible d'envoyer des e-mails et transmettre des fichiers (...)
[...] Flickr, seulement des visiteurs y publient des photos. (selon la société de mesure d'audience Hitwise11) - On compte aujourd'hui (Décembre 2008) plus de 33 millions de blogs. Néanmoins, seuls publient au moins un billet par semaine et il n'y aurait réellement que 1,5 millions de blogs actifs. Bruce Nussbaum, penseur et écrivain sur les intersections de l'innovation et du design, compare les internautes Web 2.0 aux spectateurs passifs de télévision affalés dans leurs canapés. Le Web 2.0 semble suivre la courbe de Ross Mayfield, fondateur de la société Social Text, (solution de wiki pour entreprises) basée sur l'observation des pratiques et des seuils de participation aux dispositifs communautaires : the "Power law of participation"[22]. [...]
[...] Comment ces jeunes pousses du Web 2.0 peuvent-elles survivre ? En effet, ces sociétés proposent des services gratuits mais souffrent de coûts en bande passante et de personnel exorbitants, le tout sans business model stable. En Janvier 2009, la société Facebook employait 600 personnes, avait déjà levée plus de 400 millions de dollars auprès d'investisseurs et avait plus de 100 millions de dollars de coûts de leasing de serveurs. Pour faire une comparaison avec les modèles dit du Web 1.0 les services de l'ancienne vague (tels que Amazon, TravelPrice, Dell.com ou encore Rueducommerce.com) sont principalement marchands. [...]
[...] Le Web 2.0 est une plateforme de services. Le web offre désormais aux internautes la possibilité de tout faire ou presque : emails, partage de données (vidéo audio et autres) protocoles commerciaux, appels téléphoniques, etc. Le web n'est plus seulement un catalogue de sites web indépendants mais une plateforme donnant aux internautes accès à des applications web Le Web 2.0 est un lieu d'interactions et d'échanges. L'internaute peut recevoir, modifier, voire publier et même commenter en y ajoutant son propre contenu sur des blogs ou wikis. [...]
[...] Les caractéristiques technologiques du Web 2.0 reposent sur des technologies existantes et éprouvées. Cela ne constitue donc pas une révolution technologique à proprement parlé mais une succession d'évolutions comme l'explique Mike Sahver, VP Ingénieur chez Mozilla Corporation : Web 2.0 n'est pas un bang' mais une succession de ‘small bangs' On peut toutefois parler d'avancées technologiques et de nouvelles conceptions en matière de langages de programmation et développement (XML, AJAX[18]), et d'applications web, l'idée principale étant de mettre l'internaute au centre du site comme producteur de contenus et d'information et de permettre une meilleure dynamique et interactivité entre les pages web. [...]
[...] (i.e. : Si vous avez aimé le livre vous aimerez aussi le livre B car plusieurs personnes qui ont acheté le livre A ont aussi acheté le livre B Autre exemple, les systèmes de distribution de fichiers type BitTorrent ou encore les sites de réseaux sociaux type Facebook: l'utilisateur augmente les capacités du réseau et apporte de la valeur ajoutée du simple fait de son utilisation au service. En effet, si un utilisateur se trouve seul sur Facebook, il n'y retirera aucune utilité mais si tous ses amis sont également sur Facebook, alors les fonctions de partage et d'échange commencent à faire sens Le phénomène de la longue traîne (The Long Tail) est décuplé grâce au Web En effet, le web donne lieu à de nouvelles opportunités de création de valeur, notamment sur des marchés de niches, ouvrant la voie à une économie de la diversité et de l'abondance. [...]
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