La violence dans les médias est perpétuelle et quotidienne. Nous ne pouvons y échapper. Gerbner, sociologue de renom, a fait une étude sur les répercussions de la diffusion de la violence dans les médias, sur la vie réelle. Elle a démontrée qu'effectivement les médias avaient de l'influence sur l'augmentation de l'agressivité mais comme toutes études empiriques, il y a eu des contre-études de la part d'autres sociologues, des limites ont également été proposées par Gerbner lui-même. Mais avant d'aller plus loin, nous devons d'abord définir certains termes récurrents dans notre analyse. Tout d'abord, les médias servent à mettre en contact les individus d'une même société civile, la société civile avec ses institutions, ou bien encore mettre en contact les sociétés civiles entre elles. Nous pouvons dès cette définition voir un rôle de mise en relation de différentes couches /strates de la société via les médias. Les médias auraient donc un rôle socialisateur et socialisant. Puis la notion d'opinion publique vient intervenir dans notre propos. L'opinion publique serait le résultat des interactions entre les individus et leur environnement (médiatique ?) (...)
[...] Si l'on se trouve dans une période électorale, la stratégie politique peut décider d'augmenter les programmes reflétant une violence dite réelle, afin de persuader le public de voter en sa faveur s'il propose justement des solutions pour résoudre cette violence urbaine, cette exposition à la violence peut engendrer un développement du sentiment d'insécurité, ou de peur. Les médias influencent donc l'électorat en conditionnant la manière dont il perçoit la réalité, dans le but de servir des institutions politiques, économiques. Conséquences sur le système de valeurs et l'imaginaire: Aussi nous pouvons voir, par les conclusions de Himmelweit, que cette exposition constante engendre également une désensibilisation face à celle- ci. [...]
[...] Les médias comme vecteur d'influence dans la société: Théorie des effets directs de Gerbner: influence de la violence dans les médias: les médias au service des institutions et du pouvoir: Gerbner a fait une étude sur le lien que pouvais avoir la diffusion de programmes violents à la télévision avec la vie réelle. Pour cela il s'appuie sur différentes conclusions d'ordre générale appartenant à d'autres sociologues des médias. Il se pose divers questions dont une particulièrement intéressant pour notre propos: L'exposition à la violence médiatique a-t-elle pour principales conséquences d'induire un phénomène d'incitation? [...]
[...] Nous pouvons alors voir que le public n'est pas passif car une opinion publique (forcément présente dans la société) nécessite obligatoirement un travail de recherche voir de satisfaction de certains besoins; et aussi, que le public est constitué d'individus qui interagissent ensemble et non comme une masse indistincte. Ces deux notions fondamentales dans notre analyse des textes de Gerbner, Katz, Lazarsfeld et Noëlle-Neumann, nous permet donc d'orienter notre questionnement sur les liens qui existeraient entre les médias et l'opinion publique. [...]
[...] Une petite précision est à apporter concernant les leaders d'opinions, ils ne peuvent (ou le sont rarement) être leaders dans plusieurs domaines car les critères sociaux, tels que l'âge ,le sexe, le groupe d'appartenance, la catégories socio-professionnelles ) les classent de manière naturelle, normale Après exposition des diverses théories concernant l'influence des médias, nous pouvons dire qu'aucune n'a tort ou raison, car elles sont toutes basées sur un échantillon représentatif d'une population donnée (ici les États-Unis). Mais nous pouvons surtout dire que Gerbner, à dès le départ compris que la théorie des effets directs comportait des limites indiquées par Katz et Lazarsfeld. [...]
[...] La théorie de la dépendance circulaire de Rosengren (1984), veut dire que plus on regarde la violence télévisuelle, plus on est agressif, et plus on devient dépendant de cette violence télévisuelle. La grille des programmes est faite telle que les programmes violent sont diffusés à des heures de grandes écoute donc, mais également produits en masse car coute moins cher à la production, le succès auprès de l'auditorat étant sûr car diffusé à des horaires précis afin de maximiser le profit. [...]
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