Quel fut le rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie ? - publié le 22/08/2007

Résumé du document

Exposé sur le rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie de 1860 à 1914. Il cherche à analyser le rôle de la presse dans cette période. La montée de la presse au XIXème siècle s'inscrit également dans un phénomène d'uniformisation des modes de vie en Europe et aux Etats-Unis. Les différentes sociétés s'ouvrent à la culture, aux divertissements, et consomment davantage. C'est le début d'une véritable culture de masse. En France, à partir de la fin du XIXème siècle, dès 1860, les premiers effets de loi Guizot de 1833 se font sentir, tout le monde peut lire le journal. Dès lors, quelles furent les caractéristiques du rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie ?

Extraits

[...] Cependant, la presse n'a pas été qu'un vecteur d'uniformisation des modes de vie, elle fut aussi un moyen de démarcation sociale. De plus, le rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie eut des effets néfastes tels que son absence de déontologie. En dehors de la presse, d'autres facteurs ont participé à cette uniformisation des modes de vie, comme les livres bon marché, la photo, le cinéma, le music-hall, ou le sport spectacle. Le débat est encore d' actualité aujourd'hui avec l'uniformisation des goûts et des modes de vie par les vecteurs de la culture outre-Atlantique. [...]

[...] Dès lors, quelles furent les caractéristiques du rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie ? Premièrement, la presse a permis aux masses d'accéder à la culture et à l'information. Son développement a permis la floraison de journaux populaires à bas coûts relayés par un nouveau type de journalisme. Par conséquent, l'ouverture de la presse a instauré une véritable culture de masse dans la population. Néanmoins, le rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie fut plus nuancé par sa presse spécialisée et son instrumentalisation. [...]

[...] Les transports ont également permis le progrès de la presse avec les voies de chemin de fer jusqu'en province. B. Emergence de journaux populaires à bas coûts Le prix de la presse chute : en France, le Petit Journal d'hyppolyte Millaud coûte seulement 5 centimes de Francs au lieu de 15 pour un journal ordinaire. Le journal va augmenter la police de ses caractères, en adoptant un format plus commode. Le premier numéro sort le 1er février 1863, il dépasse en octobre le plus fort tirage de journaux sérieux, Le Siècle avec copies. [...]

[...] Le journal lance alors le Tour de France dont l'immense popularité dès juillet 1903 va assurer la suprématie du journal. Le tirage de l'Auto monte en flèche et diffuse une culture sportive de masse. La presse, un rôle de différenciation sociale et de maintien des masses dans la conformité La presse, un moyen de démarcation sociale La presse s'est aussi adapté au rang social du lectorat. On a le cas d'une presse bourgeoise et snob, avec le périodique Fémina dont on trouve des publicités pour automobile. Les articles sont relatifs à l'hygiène, la mode et la beauté. [...]

[...] Il fut reporter à l'étranger pour le Petit Journal et voyagea sur tous les continents pour vulgariser l'histoire. Ces récits de voyage relèvent d'un style quasi-mythologique et passionne les foules. Une presse qui favorisent l'émergence d'une culture de masse A. Une presse de divertissement Les journaux vont remplir une fonction de loisir pour la population. Le Petit Journal publie des faits divers qui passionnent l'opinion tel que le meurtre de Pantin. Le Petit Journal tient le public en haleine autour du mystère et sa publication dépasse, les jours de tension, les exemplaires. [...]