Même si à son apparition, l'accès internet était complètement libre, le gouvernement a vite trouvé une solution pour imposer la censure.
En 1986, la loi sur la presse demande aux fournisseurs d'accès d'installer les filtres du gouvernement.
Avec le gouvernement de Mharmoud Ahmadinejab, la censure se renforce.
En 2006, le gouvernement demande aux FAI (fournisseur d'accès internet) de limiter la vitesse de téléchargement.
En juin 2009, les élections suivent trois phases pour les médias.
Durant la campagne, les journalistes s'expriment librement et ne sont pas censurés.
La presse iranienne va même jusqu'à qualifier Mharmoud Ahmadinejab de « nain ».
Pourtant, dès le lendemain des élections et le début des manifestations pro-Moussavi (principal opposant qui aurait obtenu 45% des voix), les journalistes dont le visa touchait à leur fin sont expulsés. Puis, les journalistes restants sont consignés dans leur chambre d'hôtel et ne peuvent prendre aucun contact avec leurs correspondants.
[...] Après leur citation dans les journaux, la plupart des internautes ferment leur compte. Un groupe de journalistes internet professionnels publient des conseils à cet effet qu'ils nomment guide de la cyberguerre pour les élections iranienne. ils recommandent de ne pas citer le pseudo des internautes pas exemple pour ne pas permettre l'identification par la police iranienne, ils mettent aussi en garde contre les comptes twitter qui sont crées par les forces de sécurité pour divulguer de fausse information. S'installe donc une contradiction : les consignes pour protéger les internautes iraniens rendent encore plus difficile l'identification des sources sur twitter et les sources deviennent quasiment inidentifiables. [...]
[...] Et paradoxalement, ces mêmes médias prennent leurs sources sur twitter. Ce qui prouve que la population accorde une grande crédibilité aux médias traditionnels et a encore de grandes attentes envers eux. En conclusion l'émergence des nouveaux médias est complexe. Le danger de la désinformation est bien réel et n'importe qui ne peut pas s'improviser journaliste. Or internet est un moyen formidable pour accroître la liberté individuelle ainsi que la liberté de presse. [...]
[...] Le rôle des nouveaux médias dans les pays totalitaires : l'Iran Même si à son apparition, l'accès internet était complètement libre, le gouvernement a vite trouvé une solution pour imposer la censure. En 1986, la loi sur la presse demande aux fournisseurs d'accès d'installer les filtres du gouvernement. Avec le gouvernement de Mharmoud Ahmadinejab, la censure se renforce. En 2006 le gouvernement demande aux FAI (fournisseur d'accès internet) de limiter la vitesse de téléchargement. En juin 2009 les élections suivent trois phases pour les médias. [...]
[...] Par conséquent, quel rôle internet et twitter ont-ils joués dans le relais de l'information ? Twitter est un site communautaire qui permet de publier des tweets de 140 caractères maximum, mais aussi des photos et des vidéos. Ces petits messages se succèdent dans un flot continu et se limitent souvent à une phrase-choc. Plusieurs médias citent directement des tweets le monde.fr va même jusqu'à titrer un article : la révolution ne sera pas télévisée elle sera twittérisée Mais le problème sur la fiabilité de ces informations apparaît rapidement. [...]
[...] Les téléphones portables et internet sont coupés durant les manifestations et énormément de blogs sont fermés. Même les images amateurs sont difficiles à obtenir compte tenu de la lenteur du réseau. Les violentes arrestations et les tortures commises en prison intimident les militants qui ne se filment plus via leur Webcam à visage découvert. Pourtant depuis le 20 juin, le monde a mis un visage sur cette révolte, Néda, une manifestante âgée de 26 ans est tuée lors d'une manifestation ; la scène est filmée et en quelques heures elle fait le tour de la planète. [...]
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