Depuis 2004, l'arrivée du WEB 2.0 a considérablement modifié la navigation des internautes et les interactions entre ces derniers. En effet, cette évolution technologique du « nouveau web » consiste à :
- proposer une nouvelle enveloppe de possibilités techniques aux internautes.
- développer le concept de valorisation de l'utilisateur et de ses interactions avec les autres.
- offrir à l'internaute la possibilité d'interagir et de s'identifier au sein d'une communauté.
- faciliter l'utilisation du « nouveau web » sur tous les ordinateurs et toutes les versions des navigateurs actuels.
Une révolution loin d'être passée inaperçue puisque le nombre de sites communautaires augmentent chaque jour, permettant ainsi à l'utilisateur de retrouver des connaissances passées, de communiquer efficacement et enfin de se créer un réseau professionnel ou personnel autour de passion ou d'objectifs communs (...)
[...] Car les réseaux sociaux se cachent derrière la responsabilité des utilisateurs avant tout. Seul les cas de pédophilie, incitation à la haine raciale et atteinte à la dignité humaine doivent être surveillés, dénoncés et supprimés des pages du réseau. Pour le reste, il en va de la responsabilité des utilisateurs qui, étant au courant du pouvoir de conservation et d'exploitation des données fournies au site, doivent agir en conséquence. Car l'utilisation que nous qualifierons d'abusive de ces réseaux sociaux peut très vite tourner au cauchemar. [...]
[...] Une réflexion des plus pertinentes face à l'augmentation du nombre de litiges entre employés et employeurs ces derniers temps. Là n'est plus la question du recrutement, mais bien de l'enquête personnelle, de la recherche du motif fautif pour se débarrasser d'un membre d'une équipe dont profitent les patrons d'entreprise à l'encontre de leurs salariés et du manque de recul de ces derniers par rapport aux conséquences de leurs publications ou de leur identité numérique. Basé sur cette technique de fouille sur les pages non protégées, de taupe dans les contacts amis les tribunaux ne désemplissent pas de conflits prud'hommaux au sujet de licenciements justifiés par une utilisation abusive des réseaux sociaux. [...]
[...] Cette cyber liberté d'expression trouvera ses réelles limites dans les années à venir, celles que les Etats imposeront. CONCLUSION De part l'étendu de la toile nous l'avons vu, un contrôle total et complet du contenu du réseau Internet se révèle pour le moment utopique. Actuellement, les conflits dûs à des révélations diffamatoires ou injurieuses demeurent sporadiques et liés à certains contextes. Principalement sur les réseaux sociaux, et nous l'avons souligné avec l'exemple de Facebook, l'internaute se doit d'être prudent dans ses publications, de prendre conscience de l'identité numérique qu'il souhaite donner, de considérer le caractère publique de ses pages malgré les limites de confidentialité et surtout, de rester lucide quand aux nouvelles techniques de recrutement ou licenciement plus ou moins éthiques que le Web 2.0 a su apporter. [...]
[...] Une preuve concrète de la volonté des autorités d'entamer une procédure contre la liberté d'expression sur la toile Internet. Mais ces dernières ont très vite compris qu'il était quasiment impossible de contrôler et limiter le contenu de propos postés sur le net au niveau territorial et qu'une collaboration entre les Etats au niveau International pourrait s'avérer d'une meilleure utilité. C'est ainsi qu'en 1997, le Parlement Européen a délibéré et voté pour la mise en place d'une résolution sur le contenu illégal et préjudiciable sur le réseau internet. [...]
[...] Dans son article virulent, qui n'épargne pas le leader des réseaux sociaux, THOMAS (PCAdvisor, Septembre 2009) utilise sans complexe l'accusation de Hacker intentionnel En effet, c'est en juin dernier, au Royaume Unis que le scandale a commencé à prendre forme. Se connectant à leur habitude, de nombreux utilisateurs ont commencé à se rendre compte de la possibilité d'accès à de nombreuses pages privées, jusqu'alors inaccessibles, et ce, sans aucune demande d'ajout d'amis. Les barrières étaient alors levées et la confidentialité bafouée. [...]
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