L'adaptation cinématographique est la transformation d'un objet littéraire (roman, nouvelle…) fait de mots, en un objet filmique fait d'images et de sons. Tandis qu'adapter de manière générale quelque chose revient à l'ajuster à une autre. Une adaptation cinématographique devrait donc se dérouler de manière à conserver le contenu, le fond afin de garder un lien avec l'œuvre originale tout en adaptant, en transformant le média, la forme. L'adaptation réside donc dans le travail du scénariste et du dialoguiste, ces derniers doivent éviter l'adaptation littérale.
[...] Une critique récurrente du public a été le regret de ne pas retrouver l'intégralité de l'intrigue de la série de romans dans ses films. Le fait est, ici, que les réalisateurs et scénaristes ont procédé à un travail d'appropriation de leur synopsis à l'écran à destination du grand public, impliquant ainsi un devoir de sélection, afin de créer une narration plus directe. Pour les passionnés originels d'Harry Potter, les films ne sont alors pas parfaitement représentatifs des ouvrages. L'on peut alors imaginer que ceux-ci regrettent qu'un spectateur choisisse de s'en tenir uniquement au visionnage cinématographique de l'œuvre. [...]
[...] : Le rouge et le noir de Stendhal. Un roman complexe pour un lecteur novice tandis que son adaptation sera à la portée de tous. Intro : L'adaptation cinématographique est la transformation d'un objet littéraire (roman, nouvelle ) fait de mots, en un objet filmique fait d'images et de sons. Tandis qu'adapter de manière générale quelque chose revient à l'ajuster à une autre. Une adaptation cinématographique devrait donc se dérouler de manière à conserver le contenu, le fond afin de garder un lien avec l'œuvre originale tout en adaptant, en transformant le média, la forme. [...]
[...] On pourrait presque croire que la sortie d'une adaptation cinématographique fait de l'ombre à l'œuvre originale : faut-il choisir, entre lire le roman et voir le film ? Ceci est dû à la simplicité d'accès aux supports numériques de nos jours. Il est de fait plus aisé d'être spectateur que lecteur, car le spectateur a un comportement passif face à l'écran, lorsque que le lecteur est actif. Le septième art, cependant, connaît un public plus large que la littérature, et permet ainsi de donner plus de visibilité à une œuvre, ou de la remettre au goût du jour, comme dans le cas de l'adaptation de Gatsby le Magnifique, parue en 2013. [...]
[...] Développement : Une œuvre, et c'est le cas en littérature, n'est pas interprétée de la même façon par un lecteur ou un autre. Aussi peut-on imaginer qu'il est d'autant plus intéressant d'aller voir une adaptation cinématographique d'un roman lorsque l'on a déjà lu le livre. En effet, nous pouvons alors découvrir la manière dont le cinéaste modélise son ressenti, propre. Si on a déjà lu un livre, quel qu'il soit, on ira par exemple voir le film qui en dérive pour découvrir comment les réalisateurs s'en sont emparés. [...]
[...] C'est une profonde erreur de porter un roman à l'écran Plan : I/Ruine de l'œuvre originale A/Vulgarisation de l'œuvre. Ex. : Bel Ami Maupassant Certaines ont été simplifiées, vulgarisé lors de leur adaptation au cinéma ce qui dérange certains élitistes. B/Frein à la lecture Ex. : Harry Potter Malgré le succès du roman, les personnes se contentent du film. Ex : Le petit Nicolas Les plus jeunes ne liront certainement pas le livre qui est pourtant très accessible (plus jeunes, car sorti récente du film) La sortie d'adaptation cinématographique fait de l'ombre à l'œuvre originale II/Un plus grand public touché grâce au cinéma A/Remise au goût d'anciennes œuvres Ex. [...]
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