Depuis combien de temps n'avez-vous pas acheté un journal ? Si vous faites partie de ma génération, celle de l'Internet, cela fait déjà un moment n'est-ce pas ? Vous le grappillez ici et là, entre un Direct Matin et un 20 minutes à la sortie du métro, un Ouest-France et un les Echos que vous lisez à peine parce qu'il est déjà 20 h et que vous attendrez bien les nouvelles plus fraiches de demain.
Non, vous, ce que vous préférez, c'est surfer sur votre nouvel Ipad 2 que vous avez payé une fortune, justement pour lire votre journal. Bon, vous reconnaissez que 500 euros c'est un poil plus cher qu'un abonnement au Monde, mais bon, c'est plus drôle. Plus branché surtout. Branché justement, vous l'êtes à 100 %. Entre Facebook, Tweeter, et le Monde.fr, vous vous demandez même si aujourd'hui acheter un journal n'est pas un acte de snobisme.
[...] Cette tendance s'explique par une concentration des recettes dans la publicité. En effet, lorsque l'économie va mal, ce sont toujours les budgets communication/marketing des entreprises qui sont revus à la baisse. La diminution des publications dans les journaux et magazines en découle, ce qui réduit les profits publicitaires[8]. Internet et les moyens de communication ont accentué ce problème, dans le sens où une crise étrangère a une influence globale (interdépendance des marchés entre eux grâces aux TIC). Quelles sont les réponses du secteur ? [...]
[...] Ils apportent au sein des journaux leur expérience de l'entreprise, des rapports sociaux, de la qualité du produit. À la tête des titres ou des groupes se multiplient des doubles compétences, journalistes et managers (courant chez les Britanniques ou Allemands). On observe une plus grande flexibilité dans l'organisation, dans le sens où les créatifs, les ingénieurs et les spécialistes du marketing ne se cantonnent plus à un rôle fixe, mais bougent d'un secteur à l'autre. De plus, les sociétés des pays anglo-saxons attribuent une place essentielle à l'indépendance entre l'État et les médias, ce qui va à l'encontre des spécificités françaises. [...]
[...] Voir des amis diplômés de cette licence au chômage finit de me convaincre. Cela sera donc le Commerce International. Mais pourquoi le commerce, moi l'âme si littéraire ? C'est avant tout l'aspect international de la formation qui m'a plu. En effet, je retrouvais des thèmes que j'affectionnais particulièrement : l'inter-culturalité, les langues, la littérature. J'ai aussi eu l'occasion d'élargir mon éventail de connaissances commerciales et économiques, nécessaire à une bonne compréhension de l'actualité. Le BTS en poche, j'ai intégré l'ESC Rennes. [...]
[...] J'étais (et suis toujours) attirée par l'univers de la communication, son côté relationnel, rédactionnel, et stratégique. Puis vint l'époque de la rédaction de ce rapport. Je commençais donc ma réflexion sur la communication, les agences de communication et de relations publiques, etc. Au bout de quelques heures de travail et après trois grilles documentaires, j'appris avec stupeur que non, la communication, ça n'est pas un secteur. Oh rage ! Oh Désespoir ! Mon travail n'était que du vent, des heures perdues . pour rien ? Au contraire ! [...]
[...] Mais je n'ai pas pour autant renoncé à la communication. En effet, mon objectif est de réussir à travailler dans le service communication ou publicité d'un magazine ou d'un journal. Selon un rapport de l'Association Mondiale des Journaux (WAN) milliard d'individus lit un quotidien tous les jours dans le monde. Toujours selon ce même rapport, près de de l'humanité lit la presse, en comptant les titres autres que quotidiens. Grâce notamment à une diffusion de plus en plus importante en Asie (plus entre 2004 et 2009), la presse papier continue à progresser, et ce malgré l'arrivée d'internet. [...]
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