[...] Le journaliste est un professionnel, il a suivi une formation. Il a appris à devenir objectif, il travaille comme un chercheur. Il doit répondre à l'exigence des 5 W : Who (qui est concerné, qui est impliqué dans l'histoire?), When (quand a eu lieu l'événement?), Where (où s'est déroulé la scène?), What (quoi, que s'est-il
passé?), Why (pourquoi?). Son esprit critique exige de son travail vérité et objectivité. Le but final de l'article est d'informer et non de convaincre.
[...] Le journaliste, ne disposant que de très peu de recul sur l'événement ne peut pas analyser ce qu'il vient de se passer avec une rigueur scientifique. Il est obligé de réagir vite en raison de la modernité des techniques de
communication, il ne peut plus garantir une stricte objectivité. De plus, deux journalistes confrontés à un même événement ne réagiront pas de manière identique.
Le choix du sujet et le langage utilisé par le journaliste sont des sources de subjectivité, le choix des mots et des images ne sont pas neutres, le journaliste cherche à émouvoir, choquer ou séduire le spectateur, ce qui
constitue un manque d'objectivité. (...)
[...] La presse est-elle objective? Régie par la loi sur la Liberté de la presse promulguée le 29 juillet 1881, la presse est encore indéniablement l'un des médias le plus consulté de nos jours à côté d'internet et de la télévision. Ayant connu une véritable explosion en tant que vecteur d'information à la fin du XIXe siècle, la presse a occupé pendant plusieurs décénnies une position de monopôle avant d'être bousculée par la radio, la télévision puis internet. Au sens stricte, la presse la presse désigne, d'une manière générale, l'ensemble des moyens de diffusion de l'information écrite, ce qui englobe notamment les quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information. [...]
[...] Il a appris à devenir objectif, il travaille comme un chercheur. Il doit répondre à l'exigence des 5 Who (qui est concerné, qui est impliqué dans l'histoire?), When (quand a eu lieu l'événement?), Where (où s'est déroulé la scène?), What (quoi, que s'est-il passé?), Why (pourquoi?). Son esprit critique exige de son travail vérité et objectivité. Le but final de l'article est d'informer et non de convaincre. B. L'information passe avant l'opinion du journaliste Le style du journaliste doit être sobre, l'écriture est spécifique, formatée.Le journaliste ne doit pas choisir un sujet passionnel et subjectif, il doit rester en quelque sorte en retrait de l'article, il doit effacer ses émotions au profit de l'information. [...]
[...] Les événements et les faits que le journaliste doit traiter ne sont pas une réalité objective et scientifique. A. Une subjectivité liée au journaliste: Le journaliste, ne disposant que de très peu de recul sur l'événement ne peut pas analyser ce qu'il vient de se passer avec une rigueur scientifique . Il est obligé de réagir vite en raison de la modernité des techniques de communication, il ne peut plus garantir une stricte objectivité. De plus, deux journalistes confrontés à un même événement ne réagiront pas de manière identique. [...]
[...] Une subjectivité liée à la presse elle-même Considérée comme le quatrième pouvoir démocratique, la presse est toutefois un outil empreint de subjectivité. Elle peut être utilisée comme un outil de séduction (exemple du débat télévisé opposant Nixon à Kennedy où Kennedy, contrairement à Nixon, était mis en valeur par le maquillage et des habits adaptés à l'image) favorisant la forme sur le fond. Elle peut être à l'origine de pression, de manipulation (soutien tacite ou exprès d'un vecteur médiatique à tel ou tel homme politique, décès de Berrégovoy et Mittérand accusant la presse en évoquant l'honneur d'un homme jeté aux chiens etc.) En conclusion, un article de presse ne sera jamais un récapitulatif de faits certifié conforme Le fait brut sans commentaire ni analyse, sans point de vue personnel n'existe pas. [...]
[...] L'interdiction de s'autocensurer Le journaliste doit transmettre les faits tels qu'ils se sont produits. Le savoir et la vérité exigent donc la liberté, c'est-à-dire que le journaliste ne doit pas faire l'impasse sur ce qui lui semble inintéressant ou autre. Il ne doit pas censurer l'information. Il est un transmetteur d'information, il ne doit pas faire barrage. Le fait est sacré, il faut donc le dire, l'exprimer, le montrer. La mission de la presse se résume en trois mots: savoir, vérité et liberté. Le journaliste opère par observation, analyse, vérification et classement. [...]
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