[...] La notion de feedback est extrêmement forte dans le média Internet puisque dans le principe, il y a retour des internautes par le courrier des lecteurs et autres commentaires en ligne. Ainsi, le lectorat d'Internet se sent impliqué et trouve en l'alternative de la presse en ligne un moyen de s'intégrer à l'actualité ? système inconcevable pour l'édition papier.
De plus, le phénomène de blog aidant, il devient très facile de communiquer sur l'actualité. Il est à présent possible de relayer les grandes éditions en postant des articles sur sa page. Un exemple du genre jeanmarcmorandini.com, incarne cette notion de relais des grands quotidiens. L'animateur y consacre plusieurs heures par jour pour faire passer des messages et inciter les internautes à réagir. Grâce à de telles initiatives, Jean Marc Morandini nourrit l'avidité d'échange du lectorat. Il faut sans cesse agir, réagir. Ce système, aussi informel soit-il, passionne les internautes qui ne sont plus de simples lecteurs mais de véritables acteurs de la presse.
[...] Malgré la montée en puissance d'Internet, on considère que les plus de 50 ans n'ont pas encore franchi le pas de se mettre devant l'écran. En effet, on constate que cette « ancienne génération » conserve la tradition de l'édition papier et que de surcroît, elle y est très attachée. Par là, on entend qu'il y a certaines craintes de la part de ce lectorat car c'est un outil nouveau, impressionnant et complexe. S'informer par Internet induit une pratique régulière et une aisance informatique. Il va sans nul doute que la génération pré-soixante-huitarde ne changera pas ses habitudes. Ce lectorat restera donc fidèle au papier. (...)
[...] Cauthern n'annonce pas la fin de la presse écrite puisqu'elle reste indispensable pour révéler les crimes et affaires politiques. Seule celle- ci sera en mesure d'éclaircir ces sujets car elle sera la seule à conserver l'accès à certaines sources et pourra être protégée par le caractère indépendant de son institution. Eric Klinenberg, Internet et la concentration des contenus par les groupes d'informations traditionnels Eric Klinenberg est professeur de sociologie à la New York University. Il a un avis radicalement différent des deux premiers auteurs. [...]
[...] Le numérique remplacera-t-il le papier ? Bruno Patino et Jean-François Fogel Une presse sans Gutemberg Bruno Patino est le directeur de la publication de Télérama et président du Monde interactif. Jean-François Fogel est journaliste. Pour eux, Internet a détruit la presse en tant que média de masse telle qu'elle était depuis l'invention de l'imprimerie.[6] : Internet a dépouillé le journalisme de ses privilèges. Diffuser l'information, donner des rendez- vous à une audience, décider de ce qui fait l'actualité sont des tâches désormais accessibles à tous. [...]
[...] Enfin, nous confronterons plusieurs points de vue de professionnels du journalisme pour tenter de comprendre les enjeux liés à l'avenir de la presse quotidienne nationale. I. Internet, alternative à la presse écrite 1. Une nouvelle manière de s'informer pour les lecteurs Un accès facile et rapide à l'information S'informer sur Internet est devenu une pratique courante depuis l'arrivée du haut débit dans les foyers français. L'accès est donc facilité puisqu'en un seul clic, on reçoit l'actualité du jour à n'importe quelle heure de la journée. D'ailleurs des familles ayant un ordinateur se connectent tous les jours[4]. [...]
[...] À cela s'ajoutent les particularités françaises héritées de l'histoire à savoir les coûts de fabrication, d'impression, de transport et de distribution plus élevés que ses voisins européens. La rareté grandissante des kiosques à journaux accélère également ce phénomène : l'année dernière plus de 400 points de ventes ont fermé. Enfin, Internet constitue la menace majeure quant à l'avenir de la presse écrite. C'est sur ce dernier point que s'oriente notre étude. Comment envisager l'avenir de la presse écrite face à l'essor retentissant d'Internet en tant que source d'information ? [...]
[...] Il est à présent possible de relayer les grandes éditions en postant des articles sur sa page. Un exemple du genre jeanmarcmorandini.com, incarne cette notion de relais des grands quotidiens. L'animateur y consacre plusieurs heures par jour pour faire passer des messages et inciter les internautes à réagir. Grâce à de telles initiatives, Jean Marc Morandini nourrit l'avidité d'échange du lectorat. Il faut sans cesse agir, réagir. Ce système, aussi informel soit-il, passionne les internautes qui ne sont plus de simples lecteurs mais de véritables acteurs de la presse. [...]
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