Dès le début des années 1950, des journalistes français témoignent des difficultés rencontrées par les algériens dans leur propre pays pour subvenir à leurs besoins. Tel est le cas de Robert Barrat qui constate qu'avant les évènements tragiques du 1er novembre 1954 l'ampleur des problèmes posés par la situation en Algérie n'alarme pas le gouvernement. Il faut attendre la date du 1er novembre pour voir le gouvernement mettre en place des commissions d'enquête parlementaires et publier à travers la presse métropolitaine de chiffres témoignant de l'ampleur du problème comme 80% des familles ne disposent en anciens francs que de 15000 francs de revenus par an, les européens monopolisent les terres viables...
[...] La mobilisation des intellectuels se fait avec le Comité d'action contre la poursuite de la Guerre en Afrique du Nordet surtout la Déclaration des 121 élaborée au mois de juin 1960 par Maurice Blanchot et Dionys Mascolo, ce texte, durant l'été, est proposé individuellement - notamment par l'équipe des Temps modernes et celle des Lettres nouvelles - à la signature de ceux qui paraissent susceptibles de s'y associer. Le 5 septembre, avec les 121 noms déjà obtenus, la Déclaration circule clandestinement. [...]
[...] Mais il existe une infraction prévue par le code pénal, c'est à dire la saisie judiciaire de l'ensemble d'une édition qui peut être pratiquée dans les conditions du droit commun. Il existe aussi une saisie administrative reconnue par la jurisprudence, elle prévoit qu'une saisie totale peut être pratiquée par les autorités administratives en cas de menace de l'ordre public .Cette menace est toujours invoquée par un ministre de l'information pour assurer que l'info et les idées considérées comme subversives ne circulent pas .Malgré la fin de la censure les saisies continuent. [...]
[...] La presse ecrite pendant la guerre d'Algerie (1954-1962) Introduction Dès le début des années 1950, des journalistes français témoignent des difficultés rencontrées par les algériens dans leur propre pays pour subvenir à leurs besoins. Tel est le cas de Robert Barrat qui constate qu'avant les évènements tragiques du 1er novembre 1954 l'ampleur des problèmes posés par la situation en Algérie n alarme pas le gouvernement. Il faut attendre la date du 1er novembre pour voir le gouvernement mettre en place des commissions d'enquête parlementaires et publier à travers la presse métropolitaine de chiffres témoignant de l'ampleur du problème comme 80% des familles ne disposent en anciens francs que de 15000 francs de revenus par an, les européens monopolisent les terres viables etc . [...]
[...] Un vent de panique souffle sur les rédactions avec le début des attentats en 1961. Organisés par l'OAS (organisation de l'armée secrète), des charges de plastic contre des maisons de presse et des journalistes sont déposées. Plusieurs rédactions et plusieurs personnes sont atteintes : - Février : Le Monde - avril : contre le Méridional-La France - le 13 mai : les bureaux de France observateur à paris sont visés les journaux touchés en Algérie la dépêche de l est , le progrès à Lyon le patriote à Nice. [...]
[...] le droit à l'insoumission de participer à la guerre en 08/1960. -Les journaux engagés contre la guerre en Algérie : France Observateur, Témoignage Chrétien organe catholique, la revue Esprit, l'Humanité organe du PCF français. Le Parti communiste fait campagne pour " La paix en Algérie mais se garde bien de parler d'indépendance. -La presse algérienne Ferhat Abbas dans la République Algérienne dès janvier 1955 proteste contre les 3000 arrestations préventives d'hommes suspectés d'être les organisateurs des évènements du 1er novembre. [...]
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