Dissertation d'analyse politique (1re année de droit) ayant pour sujet : Dans quelle mesure et dans quelles circonstances peut-on parler d'un pouvoir médiatique ? Présence de nombreuses références à des auteurs, de citations, ainsi que de transitions et annonces de plans.
[...] La loi du 29 juillet 1981 va supprimer en France l'autorisation préalable qu'il fallait obtenir pour pouvoir publier les articles. Cependant, pendant les périodes de guerres ou de conflits armées le pouvoir politique s'efforce de reprendre le contrôle de la presse. Ainsi, durant la Première Guerre Mondiale, on assiste à une véritable reprise en main de tous les moyens de communications, et cela par l'Etat. En conséquence, la poste est surveillée, les lettres en provenance du front sont parfois interceptées et ouvertes, les journaux sont censurés. [...]
[...] Dans ce type de régime, on a une information unilatérale qui émane d'une seule source et qui exprime un seul point de vue présenté comme le seul valable. Cette information vise à transformer radicalement les individus puisque leurs représentations jouent essentiellement sur l'émotion. Cette nouvelle est souvent diffusée sous forme de slogan avec aussi un accompagnement sonore et/ou visuel avec l'utilisation de symboles. On peut prendre l'exemple de la croix gammée ou Svastika dans l'Allemagne d'Hitler. Celui- ci a prit comme emblème un svastika dextrogyre noir car il le considéré comme un symbole aryen remontant aux Indo-Européens primitifs. [...]
[...] Dans ce domaine, se sont encore les sociologues américains qui sont à la pointe des recherches. En effet, les Etats-Unis se caractérisent par le développement considérable des médias de masse, la radio et la télévision. C'est en 1940 qu'a été réalisée la première étude scientifique de l'impact des médias sur les citoyens à l'occasion l'élection Roosevelt. Pour autant pour l'élection présidentielle de 1965, un temps égal d'antenne est accordé aux différents candidats. Avec l'arrivé au pouvoir de J. Chabam Delmas, on va constater une évolution progressive de la télévision. [...]
[...] Il y a une relativisation du pouvoir médiatique. Dans son livre Voting, (1948), son étude aboutit à deux résultats. D'une part, il suppose que les individus ont une perception sélective. En effet, pour lui, chaque personne s'expose aux médias qui correspondent à leurs opinions. Et d'autre part, il établit que les opinions se renforcent. Désormais, les individus ont une idée bien tranchée de ce qui est dans notre société. Dans son livre Personal influence (1955), il met en évidence l'existence de leaders politiques qui jouent le rôle de relais entre les médias et le public. [...]
[...] Outre la fonction de base que certains nomment «surveillance», c'est à dire repérer et répercuter les nouvelles, la presse écrite, parlée ou audiovisuelle met en perspective l'actualité, hiérarchise les événements, les met en relation entre eux et avec des courants de pensée, produit analyses et commentaires, voire formule des prescriptions de comportements. Dans le cadre du débat démocratique, les médias ont donc un rôle civique. L'investigation, ou plus exactement l'exercice par la presse d'un contre pouvoir, constitue un des moments de cette attitude. Aux États-Unis se développe un courant dit le journalisme public. Il est lancé par Jay Rosen, professeur de journalisme à la New York University. Cette approche de la presse, qui se situe particulièrement dans l'idéologie du «politiquement correct», vise à transformer le journaliste en partenaire de la démocratie. [...]
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