Pour quelles raisons les spécialistes de l'alimentation préconise une diminution du nombre d'heures passées devant la télé pour les enfants atteints d'obésité (ou en phase de l'être) ?
Autant d'interrogations qui nous laissent croire que les médias influencent nos comportements.
Il reste maintenant à s'interroger sur la réalité concrète de pouvoir. Qu'en est-il vraiment ?
Deux éventualités s'imposent. D'une part, les médias ont une véritable influence sur nous. C'est indéniable. D'autre part, c'est l'être humain qui est conditionné à recevoir et intégrer ce que les médias « envoient » ; autrement dit, il est influençable.
C'est donc le problème de l'illusion ou de la réalité de ce pouvoir qui est ici en cause. L'autre question, tout aussi importante est celle des effets que celui-ci engendre sur notre démocratie.
Nous nous attacherons donc dans une première partie à observer la (potentielle) réalité de l'influence médiatique (I), pour approcher dans une seconde phase ses conséquences démocratiques. (II)...
[...] La volonté de s'enrichir est l'excuse au divertissement. Autrement dit, la télévision fait partie de notre quotidien. Si on évoque les enfants, on ne peut omettre de parler de l'instrument de socialisation qu'est la télévision. En effet, le nombre d'heures passées devant l'écran prouve que ce média est fondamental dans l'apprentissage du monde extérieur. L'enfant ne faisant pas la différence entre le bien et le mal, ni même entre la réalité et la fiction, il semble logique de croire à son caractère influençable. [...]
[...] Il veille à la protection de l'enfance et de l'adolescence et favorise la concurrence. Par ailleurs, il formule des avis, contrôle le respect de la loi et sanctionne les manquements par des amendes. La TDF, la SFP et l'INA sont des sociétés publiques ou semi publiques. Force est alors de constater que sous l'égide d'une indépendance prônée, le monde médiatique est en réalité bien sous l'influence politique et même économique. Deux discours s'imposent alors. D'une part, on peut se réjouir d'une telle chose. [...]
[...] C'est ce qu'on appelle la loi du marché. La concurrence croissante pousse les entreprises médiatiques à faire de plus en plus dans le sensationnel, facteur d'audience, pour accroître celle-ci et favoriser leur emprise sur le paf. Le pouvoir des médias a donc une raison intrinsèque au fonctionnement de ceux-ci : la volonté de faire grimper l'audimat. Ce phénomène sera étudier plus en détail par la suite. Le pouvoir des médias est donc bien concret. Toute influence a ses conséquences, ses effets. Nombreux sont ces derniers. [...]
[...] La polémique fait alors rage entre les commentateurs politiques les plus éminents. Les uns minimisent le rôle des Guignols, alors que les autres exagèrent leur responsabilité dans cette affaire, mais chacun tient à sa part du débat. De la même façon qu'une émission de télévision peut avoir une influence sur le comportement électoral des téléspectateurs, les sondages d'opinion peuvent eux aussi avoir un impact. Ainsi, en France, les instituts de sondages, les magazines se voient interdire la publication des sondages électoraux dans la semaine qui précède les élections. [...]
[...] Ils détrônent peu à peu d'autres sources telle que l'école ou encore la famille. Une heure passée devant la télévision est une heure passée en moins avec sa famille ou à faire ses devoirs. Le média est donc un voleur de temps La télévision, exemple principal, comme porteur de message provoque alors des problèmes comportementaux. La confusion est alors dangereuse entre fiction et réalité et entre monde symbolique et monde réel. Un message violent peut alors avoir deux types de résultats : cathartique et mimétique. [...]
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