Document sous la forme d'un article de presse décrivant les différentes mesures mises en place récemment pour lutter contre le piratage : amendes exemplaires, messages menaçants envoyés aux pirates, diffusion de spots publicitaires.
Les explications, les chiffres, et les réactions des intéressés.
[...] En échange de l'abandon de poursuites judiciaires, les quatre prévenus ont accepté de verser sur une période de quatre ans de 12.000 à 17.500 dollars à la RIAA (Recording Industry Association of America). Ces étudiants ont eu le tort de télécharger gratuitement de la musique en ligne mais surtout d'avoir mis en place un site Web universitaire permettant l'échange de fichiers. Ce site a d'ailleurs été contraint à la fermeture. Les Majors US continuent donc leur politique d'attaque directe envers les internautes constatant l'impossibilité de faire fermer les sites d'échange comme Kazaa ou eDonkey. [...]
[...] Entre usage toléré et abus de la copie privée, il y a une nuance. La chanteuse Diam's, qui participait aussi à ce forum, s'est déclarée "angoissée, paniquée et en colère" par le phénomène du piratage de la musique sur Internet. Pascal Nègre président de Universal Music France, représentant de l'industrie musicale, considère que "pouvoir échanger sans payer de la musique sur le dos des créateurs, ce n'est pas un progrès". Commentant les premières offensives judiciaires lancées aux Etats-Unis par l'industrie du disque contre des Internautes adeptes du piratage, M. [...]
[...] Il existe un moyen simple d'éviter ce risque : NE VOLEZ PAS LA MUSIQUE." Bref, un message explicite, en anglais, visant les utilisateurs américains du site de diffusion en 'peer-to-peer'. Un autre moyen est mis en place comme des bruits stridents en plein milieu de la chanson. La copie pirate de musique sur Internet, débat politique et civique. L'ex ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon a estimé que "le problème de la copie pirate de musique sur Internet constitue un débat politique et civique". [...]
[...] Défendre les droits d'auteurs est un droit premier. La technologie a changé la donne : un accès libre sans paiement épuisera la création et l'édition". M. Aillagon participait à un forum organisé à la FNAC de Paris sur les menaces et les opportunités qu'Internet peut générer pour l'industrie musicale qui a enregistré en France un nouveau recul de au premier semestre 2003. "Chacun de nos concitoyens doit se rendre compte que la musique a un prix", a indiqué le ministre qui a appelé à une sensibilisation du grand public "contre la piraterie musicale qui n'est pas perçue, comme l'a longtemps été, la photocopie d'oeuvres". [...]
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