[...] A travers ce mémoire, il ne s'agit pas de mesurer le rôle du capital social sur les usages de la communication virtuelle, mais l'inverse, c'est-à-dire de mesurer le rôle que peut jouer les différents usages de cette nouvelle communication née avec Internet dans la formation du capital social de l'individu. En d'autres termes, savoir si la communication virtuelle est source de cloisonnement social ou si, au contraire, elle permet de s'ouvrir sur les autres et créer ou maintenir du lien social. Les individus se servent-ils d'Internet pour renforcer leur capital social ou retisser le lien social absent ? Et si oui, quelle est la nature de leurs investissements ? S'agit-il d'entretenir leur réseau social local existant ou empêcher sa dépréciation en intensifiant les contacts avec leur entourage ? Au contraire s'agit-il de renouveler et d'agrandir son réseau social en rencontrant de nouvelles personnes dans ce monde virtuel ? De ce fait, Internet est-il devenu le moyen par excellence pour pouvoir communiquer, maintenir ou créer un lien social à travers de nouveaux moyens de communication ? Assiste-t-on à un « nouveau » type de lien social ?
[...] Désormais, de nouveaux dispositifs permettent de communiquer en direct soit avec des inconnus à travers le chat, soit avec des amis ou des membres de sa famille grâce à la messagerie instantanée, l'email ou encore même la téléphonie par Internet. Ils permettent également d'échanger des idées, de trouver des conseils avec les forums de discussions principalement. Outre la possibilité de communiquer par écrit, les dernières évolutions technologiques comme la webcam, la visioconférence ou encore la téléphonie, permettent aux utilisateurs de mêler l'image, le son et l'écrit. Ainsi, lorsque l'on discute par messagerie instantanée avec une personne située à l'autre bout du monde, il est plus facile de réduire l'impression de distance en diffusant son image via la webcam. Grâce à ce nouveau dispositif, on peut voir les expressions faciales, ressentir les sentiments de l'interlocuteur, ce qui n'était pas possible auparavant et qui a été longuement reprochée à la communication virtuelle.Grâce à l'évolution de la communication virtuelle, on a pu voir émerger sur le réseau mondial de nouvelles pratiques sociales.
[...] Depuis l'avènement de l'ordinateur et surtout d'Internet, plusieurs dispositifs techniques ont été mis en place afin de faciliter la communication à distance entre tous les individus répartis aux quatre coins de la planète. Ce nouveau mode de communication est rendu possible grâce aux réseaux informatiques qui sont en constante évolution. Cependant, cette communication médiatisée par ordinateur n'est pas sans difficulté et devient source de problématiques. Comme nous l'avons mentionné précédemment, Internet a entraîné une « fracture numérique » au sein de la population mondiale comprenant une fracture générationnelle, culturelle et géographique. Néanmoins, une dernière différence à l'accès à ces autoroutes de l'information est notable au sein de tous les individus. Il s'agit d'une différence technique entre les individus qui disposent suffisamment de connaissances et de compétences informatiques nécessaires pour contribuer à la société de l'information et les autres. On peut alors parler d'une « fracture technique ».
Avant de pouvoir former une communauté virtuelle ou tout simplement interagir avec autrui, les usagers doivent s'approprier les différents moyens techniques nécessaires à la création de relations durables avec d'autres individus. En effet, pour établir une relation avec autrui, il est indispensable de maîtriser d'abord l'ordinateur et ensuite assimiler le fonctionnement du logiciel afin de déployer une pratique de communication. (...)
[...] Pourquoi les rencontres virtuelles se font aussi facilement et surtout plus aisément que dans le monde réel ? Tout d'abord, Internet offre aux internautes une multitude de services permettant d'entrer et d'établir facilement des communications avec des personnes inconnues. En effet, lorsqu'un internaute se rend sur un chat, ou encore sur un forum de discussions, en quelques minutes, il lui est possible d'échanger des propos avec d'autres internautes sans pour autant le connaître. Sur Internet, tout se passe très vite. [...]
[...] D'après ces différents auteurs, le temps serait une variable importante dans la cyberdépendance. En effet, un usage excessif se mesurerait donc en terme de temps passé sur Internet et serait une caractéristique d'une personne qui développe une certaine dépendance à Internet. Au fil des années et des diverses études menées sur la cyberdépendance, il s'avère que cette hypothèse s'est révélée exacte. Aujourd'hui, pour déterminer si un internaute est dépendant ou non, la première chose que l'on regarde, c'est le nombre d'heures par jour qu'il passe devant son ordinateur. [...]
[...] Peut-on alors parler d'une culture organisationnelle ? Un environnement structuré socialement de façon hiérarchique En navigant dans les différents espaces de discussions qui existent sur Internet, on peut remarquer que ces derniers sont structurés de façon hiérarchique selon une figure pyramidale du contrôle où se mêlent humains et dispositifs sociotechniques. On peut y retrouver les dominants, ceux qui prennent ou détiennent le pouvoir comme les modérateurs sur les forums, et les dominés. Ainsi, dans les environnements de communication en ligne, les usagers rencontrent les mêmes luttes que dans le monde réel. [...]
[...] Les communautés virtuelles (trad. Lionel Lumbroso), Paris, Éditions Addison-Wesley France, SA, coll. Mutations Technologiques HARVEY, Pierre-Léonard. Cyberespace et communautique: appropriation, réseaux, groupes virtuels, Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval Ou dite du petit monde «Six Degrees: The Science of a Connected W. W. Norton & Company, février 2003 Réseaux sociaux BARNES, J.A, «Class and Committees in a Norwegian Island Parish», Human Relations, IFOP pour Meetic. Les Européens et la rencontre amoureuse, publiée le 27 octobre 2004 Pew Internet et American Life Project. [...]
[...] Ce type d'échange est une partie intégrante des relations virtuelles. Les jugements émis suite la réception des photos sont variés pouvant aller d'un sentiment de désillusion profonde voire totale à la complète satisfaction d'avoir trouver quelqu'un qui correspond à ce que l'on avait imaginé et que l'on voulait trouver. Voici les genres de propos que l'on peut recueillir suite à la réception d'une photo : Ah, il est immonde, je m'attendais pas à ce qu'il ressemble à ça, je suis très déçue Quelle horreur Ouah, il est trop mignon Cependant, même si certains jugements sont excessifs, on observe que les jugements sont généralement plus mesurés, que la photo reçue séduise ou non. [...]
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