Recherche effectuée sur la violence médiatique dans le cadre d'un cours de sciences sociales.
[...] La violence et le crime font partie des vicissitudes de l'existence. Le désir de les réduire à une juste proportion dans les médias ne doit pas nous amener à adopter de position trop radicales en prônant leur suppression totale, ce qui équivaudrait à pratiquer la politique de l'autruche avec un risque certain de déconnection du monde réel, bien brutal et violent celui- là[11] Il est de notre devoir, en tant que citoyen, de trouver un équilibre, sans valoriser la violence télévisuelle, mais sans vouloir la bannir à tout prix. [...]
[...] Le petit frère de l'auteur du crime, âgé de seulement deux ans, décède dans l'incendie. - En 1980 a lieu un vol à main armée dans une banque située à Saint-Jean- Baptiste-de-Rouville, commis par deux personnes de 19 ans déguisés en Bonnie and Clyde - Un scénario télévisé montrant un assassinat est pris comme modèle, par une famille de l'Assomption en 1974, pour tuer le père de famille et tenter de commettre le meurtre parfait. - À Montréal, en 1975, des gens font quatre morts et six blessés à l'aide d'une arme à feu. [...]
[...] La seconde forme de violence agit par sidération. Ces images frappent de stupeur, abasourdissent et stupéfient. Alors que la violence qui captive est toujours en rapport avec le contenu des images, la violence qui sidère met en valeur le montage sonore des images qui constitue l'élément perturbateur. La captivation est plus de type qualitatif tandis que la sidération est plutôt quantitative. Les médias génèrent la peur Des études américaines ont prouvé que les médias, avec leur propagation de violence, créent un sentiment d'insécurité et de peur chez le citoyen. [...]
[...] Ou peut-être ont- ils seulement besoin d'inspiration pour commettre des délits? Quoiqu'il en soit, les faits sont les faits : beaucoup d'actes criminels sont étrangement similaires ou en lien avec des films à caractère violent. Voici quelques exemples : - Le 5 juin 2002, non loin de Nantes, un adolescent de 17 ans inflige plusieurs coups de couteau à un de ses confrères âgé de 15 ans. Cet adolescent explique, une fois arrêté, qu'un certain désir de tuer une personne lui était venu après la vision du film Scream (Wes Craven, 1996) l'après-midi précédent les faits. [...]
[...] La projection de la violence influencerait même les gens dans leur façon de régler des conflits : En cas de conflit, le sujet qui aura été abreuvé d'images où les conflits sont résolus de manière violente aura tendance à résoudre par la violence les situations de conflit dans lesquelles il aura l'occasion de se trouver Notre société banalise la violence et c'est ces comportements qui en découlent et qui sont privilégiés. Au cinéma ou à la télévision, les jeunes s'identifient aux méchants, car les méchants s'habillent comme eux, parlent comme eux, souffrent comme eux dit un universitaire américain. Quand on peut s'assimiler aux personnages, la violence devient une source d'inspiration dans la vie. [...]
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