Les médias sont compris comme étant une technique de diffusion de masse de l'information (radio, télévision, presse écrite, publicité) constituant à la fois un moyen d'expression et d'intermédiaire transmettant un message à l'intention d'un groupe. Les médias sont donc l'instrument de diffusion de l'information, de la connaissance, de la culture, qui tend à lutter contre l'obscurantisme tant appliqué dans notre histoire. Car, prétendre donner à chacun dans l'espace social la chance de jouir de ses droits fondamentaux n'a guère de sens si l'instruction est négligée. Lorsque, aujourd'hui, l'on évoque les médias, il nous vient à l'esprit l'idée de ce quatrième pouvoir, quatrième pouvoir pouvant transcender les trois autres, à savoir le législatif, l'exécutif et le judiciaire. Aujourd'hui, il s'avère que l'on voit apparaître des médias influencés. La question est donc bien de savoir si les médias sont sous influence. Est-ce que les médias assurent toujours une fonction de miroir, reflètent-ils la vérité ? Afin d'élucider cette problématique, nous étudierons la nature des différentes influences que peuvent subir les médias.
[...] La question est donc bien de savoir si les médias sont sous influence. Est-ce que les médias assurent toujours une fonction de miroir, reflètent-ils la vérité ? Afin d'élucider cette problématique, nous étudierons la nature des différentes influences que peuvent subir les médias I-Une influence de nature politique La liberté d'expression trouve ses limites dans l'étouffement de la parole. La liberté s'éprouve dans l'action. Elle désigne en effet la qualité de celui qui agit sans contraintes extérieures à sa nature, à sa fantaisie ou à sa volonté. [...]
[...] Ceux-ci sont souvent pris comme exemple d'interférence avec les actionnaires. Les articles de LVMH (groupe d'actionnaire) sont sous haute surveillance parce que Bernard Artaud (son PDG) ne supporte pas les graphiques montrant une chute de ses titres. L'intérêt de l'actionnaire passe alors par celui du lecteur. Les groupes d'actionnaires n'hésitent donc pas à exercer des pressions sur les médias. Ceux-ci ne renvoient alors pas la véritable image de l'entreprise. III-La presse influencée par les groupes de pression et le public Les groupes de pression, qui sont un ensemble d'individus qui vont imposer leur point de vue politique aux gouvernants, peuvent manipuler les médias. [...]
[...] Le pouvoir, sous toutes ses formes, a intérêt à maintenir les dominés dans l'ignorance. Seuls des journalistes se sentiraient respectés par les entreprises, et, pour elles, l'information économique semble davantage un mal nécessaire qu'une manifestation importante et naturelle de la démocratie. Les journalistes économiques du groupe Vivendi affirment n'avoir jamais subi aucune pression et se rendent compte qu'il est tout de même trop tôt pour juger car le groupe va bien, la situation pourrait changer, et leur indépendance pourrait être mise en danger. [...]
[...] La politique est donc l'une des conditions nécessaires à la liberté dans la mesure où cette dernière se limite à des fonctions de sécurité et de régulation de la société. Cependant, le pouvoir politique s'affranchit de ces barrières constitutionnelles afin de surveiller la liberté d'expression ; la situation est, ici, paradoxale. Le pouvoir vient étouffer la parole afin de limiter l'expansion de l'information. Etant donné qu'un électorat se cultive, le pouvoir a tout intérêt à ne pas se laisser découvrir sous ses aspects les plus déconcertants. [...]
[...] Quinze ans avant les obsèques, une photo où, le président de la République, Anne Pingeot et Mazarine se tenaient la main parvient à l'inspecteur Gilles Kaehlin, alors détaché auprès de François de Grossouvre, chargé à l'Elysée des services spéciaux et confident du président le 18 juin 1997, M Kaehlin a relaté l'accord scellé entre l'Elysée et l'hebdomadaire d'extrême droite Minute pour empêcher la publication de la photo : francs, en espèce ont été remis au directeur de minute pour récupérer les négatifs. Mais, la venue de Jean-Edern Hallier va bouleverser l'affaire. Ainsi, François Mitterrand décide t-il de mettre sur écoute les principaux suspects, ainsi que leurs correspondants. Le chef de l'Etat persécuta sans relâche les moindres journalistes ou écrivains osant révéler l'affaire. Il mobilisa l'ensemble des systèmes d'écoute des services secrets, ainsi que des groupes d'intervention afin d'assurer la protection de sa fille. [...]
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