Le terme « médias » désigne l'ensemble des moyens de communication qui mettent en relation les citoyens et permettent la diffusion et l'échange d'informations au sein de l'espace public.
De tous temps, les médias ont subi des pressions afin de les contraindre à effectuer un traitement subjectif de l'information, à travers la censure ou la propagande. Mais après la révolution française, une certaine liberté de la presse s'est installée et les journaliste se sont alors interrogés sur la notion de déontologie du journalisme. Cependant, on observe, encore aujourd'hui, une instrumentalisation des médias par le pouvoir politique.
De plus, des débuts de la presse écrite à l'actuel « culte de l'Internet », les médias ont énormément évolué, que ce soit de manière technologique, économique ou sociologique.
[...] Aussi, il y est toujours strictement interdit de remettre en cause le système de parti unique. C'est ainsi que plus d'une vingtaine de journalistes ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir dénoncé les abus des autorités communistes l'année dernière. Par ailleurs, en Chine, les fournisseurs de contenu Internet doivent obtenir une autorisation préalable des autorités nationales des domaines qu'ils veulent couvrir afin d'éviter tout contenu nuisible ou pernicieux ces notions étant bien évidemment définies dans le texte de manière très approximative. [...]
[...] C'est le cas en Angleterre où le Terrorism Act 2001, loi votée après les attentats du 11 septembre, permettait la détention illimitée d'étrangers soupçonnés de participer à des actes terroristes. C'est également le cas en France. La loi Perben II y autorise un certain nombre de pratiques policières souterraines concernant la surveillance de personnes contre lesquelles il existe des raisons plausibles (non des indices) de penser qu'elles ont commis des délits relevant de la criminalité organisée. Or l'une des garanties essentielles du respect des droits et des libertés fondamentales est justement l'exercice des libertés d'expression et d'opinion. [...]
[...] Ainsi, les journalistes, assaillis de toutes parts d'informations délivrées sans qu'ils aient besoin de se déplacer, sont tentés par ce type de fonctionnement, d'autant qu'ils sont, pour des raisons de pressions économiques, encouragés, par les propriétaires des médias, à l'adopter. Néanmoins, dans les pays occidentaux, bien que ce système soit généralisé, il n'existe pas de censure des journalistes à proprement parler. On ne peut donc pas affirmer qu'il n'y a pas de liberté de la presse. Par ailleurs, en France, les journalistes disposent d'un statut particulier. [...]
[...] La concentration des entreprises dans le domaine du journalisme étant un phénomène mondial, il convient d'en analyser les ressorts et les conséquences plus en profondeur. Il s'agit d'un phénomène lié au capitalisme, qui induit donc la notion de revenus. Or il est important de noter qu'un journal se vend à la moitié de son prix de revient. Il était donc nécessaire aux groupes qui contrôlent les entreprises de presse de trouver un moyen de faire du profit grâce à ces dernières. Ceci eut deux conséquences principales. [...]
[...] Ainsi, on ne vit pas d'images de souffrances, alors que l'on vit des images de violence. Cette dernière fut esthétisée. En effet, on ne put apercevoir de la destruction que des images filmées du cockpit des avions militaires, d'où la seule chose visible était des missiles lancés de loin sur des objectifs stratégiques Mais comment expliquer alors que les médias américains, si virulents dans les années 70, ne tentèrent pas de montrer cette fois-ci les dessous sanguinaires de ce conflit ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture