« La culture est basée sur l'individu. Les médias mènent vers l'uniformité ; la culture éclaire la complexité des choses, les médias les simplifient ». Cette phrase de Milan Kundera, à défaut de le simplifier, éclaire notre raisonnement vis-à-vis des médias, lesquels nous environnent au quotidien. Les médias modernes, dits de masse, apparus principalement dans les années 1990 aux Etats-Unis, représentent à présent une place très importante au détriment des médias traditionnels. La principale différence avec la presse écrite ou la radio par exemple se retrouve dans le fait qu'ils utilisent l'image comme principal moyen de communication des informations.
[...] On court même le danger que la souffrance devienne un spectacle. Pervers, terrible, mais spectacle tout de même. Spectacle d'horreur, d'atrocité, de souffrance et de douleur si réel, si banal à voir. De nombreux spécialistes tentent de nous alerter de ce danger qui pèse sur les sociétés modernes. La perte des sens, la perte de valeur, voire la perte d'humanité que représente cette délectation du mal, cette jouissance de la souffrance d'autrui. Et c'est à ce processus, me semble-t- il, qu'on est en train d'assister aujourd'hui où, devant les vidéos, le dégoût et la compassion laissent progressivement la place à l'acceptation insensible ou à la résignation d'un certain public. [...]
[...] L'« horreur-réalité finit par s'installer dans notre quotidien. Devant ces images d'épouvante, on peut se demander si les spectateurs qui les regardent se souviennent encore que celui qui meurt égorgé est un être humain bien réel. Le danger de ces comportements est qu'ils n'ont aucune limite. En effet, si l'on peut apparenter ce comportement de jouissance à du voyeurisme ne bénéficie pas des mêmes limites propres à cette forme de perversité. En effet, dans la vie réelle, le voyeur agit dans la clandestinité, il cherche à rester dans l'ombre, et la honte s'empare de lui lorsque son action est dévoilée. [...]
[...] Cette relation des médias avec la banalité du mal doit donc se traduire par une réflexion sur l'image. Au sens propre, celle-ci est une représentation, qui peut être visuelle ou mentale de quelque chose. Il convient donc d'analyser la manière dont les médias, par l'intermédiaire de l'image, traduisent, transmettent et banalisent de ce fait le mal dans tout ce qu'il a de violent. Comment les médias traduisent-ils les réalités de la violence, de la brutalité, de la souffrance par l'image ? [...]
[...] Les médias ou la banalité du mal La culture est basée sur l'individu. Les médias mènent vers l'uniformité ; la culture éclaire la complexité des choses, les médias les simplifient Cette phrase de Milan Kundera, à défaut de le simplifier, éclaire notre raisonnement vis-à-vis des médias, lesquels nous environnent au quotidien. Les médias modernes, dits de masse, apparus principalement dans les années 1990 aux États-Unis, représentent à présent une place très importante au détriment des médias traditionnels. La principale différence avec la presse écrite ou la radio par exemple se retrouve dans le fait qu'ils utilisent l'image comme principal moyen de communication des informations. [...]
[...] Il est le fondateur de la phénoménologie. Ce courant philosophique se concentre sur l'étude de l'expérience et des contenus de la conscience. Cette philosophie repose sur le réel, sur ce qui nous apparaît. Husserl ne se préoccupe pas de la vérité propre de la chose. La phénoménologie ne se préoccupe pas des propriétés objectives de la chose, mais de la façon dont elle apparaît immédiatement à notre conscience, arguant qu'il y a de multitudes façons pour une même chose d'apparaître à la conscience. [...]
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